Le 8 août, le Conseil de sécurité des Nations unies a annoncé la tenue d’une réunion d’urgence le 10 août, en réponse au plan israélien concernant la gestion de Gaza, rapporte TopTribune.
Cette réunion, prévue pour 19 heures, a été initiée à la suite des préoccupations exprimées par plusieurs pays membres du Conseil de sécurité, et a été saluée par la délégation palestinienne auprès de l’ONU.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également émis des avertissements à propos de ce plan, par l’intermédiaire d’une porte-parole, en soulignant qu’une « escalade dangereuse » pourrait entraîner une dégradation encore plus grave des conditions déjà catastrophiques pour les millions de Palestiniens.
Le plan, approuvé par le cabinet de sécurité israélien, prévoit que l’armée ait pour mission de « prendra le contrôle de la ville de Gaza ». Cela inclut non seulement le désarmement du Hamas, mais également le retour de tous les otages, morts ou vivants, ainsi que la démilitarisation de la bande de Gaza. Cette dernière devrait alors être placée sous contrôle israélien avant qu’une « administration civile », qui ne serait ni dirigée par le Hamas ni par l’Autorité palestinienne, ne soit mise en place, selon les déclarations du bureau du Premier ministre Netanyahu.
Réactions internationales
La décision du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de lancer une opération militaire pour « vaincre » le Hamas a suscité une indignation généralisée à l’échelle mondiale.
Sur le réseau social X, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé la position de la France, qualifiant le plan israélien d’ »inhumain ». De plus, il a ajouté que cette opération ne ferait qu’aggraver une situation déjà critique, sans garantir la libération des otages ni le désarmement du Hamas.
La France condamne fermement le plan du gouvernement israélien visant à préparer l’occupation intégrale de Gaza. Une telle opération aggraverait une situation déjà catastrophique sans permettre la libération des otages du Hamas, son désarmement et sa reddition.
— Jean-Noël Barrot (@jnbarrot) 8 août 2025
Pour Jean-Noël Barrot, une telle opération aggravera une situation déjà désastreuse, sans apporter de solution à la crise actuelle.
Alors que les tensions continuent de monter, il est essentiel de surveiller l’évolution de cette situation, qui pourrait avoir des répercussions importantes non seulement sur Gaza, mais également sur la stabilité régionale dans son ensemble.