
Le 19 août dernier, le tirage de l’EuroMillions a fait sensation, un heureux Français ayant remporté une somme ahurissante de 250 millions d’euros. Ce montant colossal constitue l’un des jackpots les plus élevés jamais enregistrés pour cette loterie européenne. Ce succès retentissant suscite l’intérêt des passionnés de jeux et soulève des interrogations concernant la gestion ainsi que la fiscalité d’un tel gain, contribuant ainsi à la hausse continue du nombre de millionnaires en France, rapporte TopTribune.
Vue d’ensemble sur le tirage gagnant
Le coup de maître a été réalisé grâce aux numéros 24, 31, 34, 41 et 43, qui dessinent la combinaison gagnante. En complément, les étoiles chanceuses étaient le 6 et le 8. Ces chiffres portent-bonheur ont permis à l’heureux gagnant de transformer sa vie et illustrent l’attrait persistant de l’EuroMillions pour des millions de joueurs à travers le continent européen.
La Française des Jeux (FDJ), responsable de l’organisation de ce jeu en France, a validé ce gain impressionnant. De manière significative, elle indique que les gains provenant des jeux de hasard échappent à l’impôt sur le revenu. Ainsi, les 250 millions d’euros ne seront pas soumis à une imposition directe, ce qui constitue un avantage unique du système fiscal en vigueur en France.
La fiscalité des gains : une spécificité française
En France, les gains issus des jeux de hasard – que ce soit à travers les loteries, les jeux à gratter ou les paris sportifs – ne sont pas considérés comme un revenu taxable, y compris pour les joueurs réguliers. La FDJ justifie cela en affirmant que de tels gains « ne se caractérisent pas comme des revenus imposables ». Cette règle s’applique également aux rentes distribuées par la FDJ, contrairement à certaines restrictions en vigueur dans d’autres pays qui ont engendré des complications.
Néanmoins, il convient de noter que les gains qui sont réinvestis ou placés peuvent être assujettis à d’autres formes d’imposition et de prélèvements fiscaux. De plus, les dons significatifs effectués à partir de cette richesse seront assujettis à des droits de mutation. À titre d’exemple, un don à un enfant est exonéré jusqu’à 100 000 euros, tandis qu’un don à un frère ou une sœur n’admet qu’un abattement de 15 932 euros.
Fins de non-recevoir fiscales
Bien que la plupart des gains issus des jeux soient hors de portée de l’impôt, certaines exceptions existent. Prenons le poker professionnel comme illustration. Un joueur qui mise sur ses compétences et son expertise afin de maîtriser le hasard se verra imposé sur ses gagnants. La FDJ précise à cet égard que « le joueur habitué est assujetti à l’impôt sur ses gains », ce qui met en lumière la distinction entre un jeu totalement aléatoire et une pratique où le savoir-faire revêt une importance capitale.