Des associations s’inquiètent d’une éventuelle baisse de ces réductions fiscales, alors que le Premier ministre doit présenter mardi prochain son plan de redressement des finances publiques, rapporte TopTribune.
Le gouvernement souhaite apaiser les craintes concernant les réductions d’impôts sur les donations faites aux associations reconnues d’utilité publique. Lors d’un déplacement à Chartres le 8 juillet, François Bayrou a promis que ces mesures fiscales ne seront pas modifiées dans le budget prochain. Le Premier ministre a rassuré les associations engagées dans la lutte contre la pauvreté, affirmant qu’aucune reconfiguration n’affecterait ces entités cruciales.
« Nous nous efforcerons d’adopter des décisions équilibrées et mesurées », a déclaré le chef du gouvernement, tout en reconnaissant que des efforts seront nécessaires de la part de la population sans cibler des catégories spécifiques. Il a cependant insisté sur le fait que des décisions fermes seront prises pour répondre aux défis budgétaires actuels. Cette promesse est intervenue après la diffusion d’un rapport de Bercy suggérant une possible réduction des avantages fiscaux accordés aux donateurs, ce qui a suscité de vives inquiétudes parmi les associations.
Un audit de l’Inspection générale des Finances, remis à Matignon, a proposé de réexaminer certains avantages fiscaux accordés aux donateurs, ce qui pourrait représenter des économies allant jusqu’à 450 millions d’euros. Actuellement, les donateurs bénéficient d’une réduction d’impôts de 66 % pour les dons aux organismes d’intérêt général, dans la limite de 20 % de leur revenu imposable, 75 % pour les dons destinés aux associations d’aide aux personnes (jusqu’à 1 000 euros), et de 40 % à 60 % pour le mécénat d’entreprise.