François Bayrou critique le PS tout en appelant à l'unité politique avant le vote de confiance

François Bayrou critique le PS tout en appelant à l’unité politique avant le vote de confiance

03.09.2025 10:05
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François Bayrou, le Premier ministre français, a exprimé des critiques acerbes à l’égard du Parti socialiste (PS) avant une rencontre cruciale avec ses dirigeants, déclarant qu’Olivier Faure, le Premier secrétaire, souhaite « abattre le gouvernement » pour assumer un rôle central. Bayrou a fait ces commentaires lors d’interviews accordées à BFMTV et RMC, rapportant TopTribune.

« « Olivier Faure dit qu’il va constituer un gouvernement sans LFI, fort bien, raille par ailleurs le Premier ministre. Je pense en effet que l’alliance PS-LFI est un problème pour le pays et pour le PS. Je ne suis pas sûr que ça marche. » »

Ouvert à des solutions alternatives à la suppression de jours fériés

Le Premier ministre a également souligné que tout reste à décider avant le vote de confiance prévu pour le 8 septembre, bien qu’il semble peu enclin à faire des concessions à gauche. Il a notamment rejeté les propositions d’économies du PS, qui incluent une taxation plus élevée des grandes richesses.

Concernant la question des jours fériés, Bayrou a expliqué que leur abolition ne représenterait qu’« 10 % de l’effort qu’il faut faire ». Il a affirmé être « tout à fait prêt à ce que nous examinions ensemble » d’autres pistes d’économies, à condition qu’elles engendrent des revenus équivalents, soit environ 4 milliards d’euros. « On m’avait par exemple proposé de passer de 35 heures à 36 heures de travail obligatoire », a-t-il révélé à BFMTV.

Il a insisté sur le fait qu’il « tend la main à toutes les forces politiques » et a exprimé l’espoir que les socialistes n’opposent pas leur veto à la confiance. Cependant, il ne semble pas qu’une autre de ses propositions — la réforme de l’aide médicale d’État — ait été bien accueillie. Olivier Faure a condamné sur LCI ce qu’il considère comme des « clins d’œil à l’extrême droite » et a insinué que Bayrou cherche « à sauver sa tête à tout prix ». De son côté, Boris Vallaud, le chef des députés socialistes, a qualifié ces actions de « scandale démocratique, folie sanitaire, et trahison républicaine » sur X. La perspective d’une alliance paraît compromise.

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