Éric Lombard affirme que la France n'est pas menacée par des interventions extérieures

Éric Lombard affirme que la France n’est pas menacée par des interventions extérieures

26.08.2025 22:03
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Le ministre de l’Économie, Éric Lombard, a déclaré ce mardi que la France n’était « sous la menace d’aucune intervention, ni du FMI, ni de la BCE, ni d’aucune organisation internationale », suite à deux séances marquées par un net repli à la Bourse de Paris. Cette affirmation intervient alors que le CAC40 a enregistré une perte de 1,7 % mardi, après un recul de 1,59 % lundi, consécutif à l’annonce par François Bayrou d’un vote de confiance risqué prévu le 8 septembre à l’Assemblée nationale. Les valeurs bancaires, en particulier, ont été affectées par ce climat d’incertitude, rapporte TopTribune.

Dans un message publié sur le réseau X, Éric Lombard a appelé au « calme » et à la « lucidité ». Il a insisté sur le fait que « l’économie française est solide, la signature de la France sur les marchés est reconnue et nous finançons notre dette sans difficulté », tout en soulignant la nécessité de rétablir les finances publiques pour préserver la « liberté » du pays.

Déclarations contradictoires

Quelques heures plus tôt, Lombard avait pourtant déclaré sur France Inter qu’il « ne pouvait pas dire que le risque n’existe pas », ce qui a provoqué une certaine fébrilité sur les marchés. Il a également averti que les taux d’intérêt sur la dette française pourraient dépasser ceux de l’Italie « dans les quinze jours », plaçant la France « en queue des 27 » en Europe.

La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a souligné sur BFMTV que « sans budget », la France risquait de connaître une « pause » économique semblable à celle vécue en janvier et février, ce qui pourrait nuire à la confiance des créanciers. Elle a plaidé pour « l’équité fiscale », indiquant que chacun devait contribuer « à la hauteur de ses moyens ».

Un climat politique tendu

Le gouvernement se trouve face à un double défi : rassurer les marchés sur la solidité financière de la France et obtenir le soutien du Parlement lors du vote de confiance lancé par François Bayrou. « Le Parlement aura un choix en conscience à faire », a conclu Éric Lombard, appelant à ce que l’intérêt national prime sur « la peur » ou « la légèreté ».

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