Endofibrose iliaque : une pathologie méconnue qui affecte les cyclistes en compétition

Endofibrose iliaque : une pathologie méconnue qui affecte les cyclistes en compétition

27.09.2025 10:04
1 min de lecture

L’endofibrose iliaque externe, parfois appelée « maladie du cycliste », est une pathologie méconnue qui touche principalement les cyclistes en compétition, rapporte TopTribune.

Contrairement aux risques bien établis liés à la pratique du cyclisme tels que les accidents ou la déshydratation, l’endofibrose iliaque reste largement ignorée du grand public. Cela dit, elle constitue un frein réel à la performance des athlètes. Cette affection rare affecte les artères iliaques externes, responsables de l’apport sanguin vers les cuisses. Les mouvements répétitifs de flexion des jambes lors du pédalage engendrent des contraintes mécaniques, provoquant un épaississement des artères (endofibrose) et une diminution progressive de leur diamètre intérieur (sténose).

Par conséquent, lors des efforts intenses, la circulation sanguine vers les muscles des jambes devient insuffisante, entraînant une baisse significative des performances, particulièrement lors d’un effort accru.

Des symptômes discrets mais révélateurs

La nature subtile de cette pathologie la rend difficile à identifier, car ses premiers symptômes sont souvent confondus avec un simple manque de forme. Les cyclistes peuvent ressentir :

  • une faiblesse d’une jambe par rapport à l’autre ;
  • une diminution des performances, notamment sur les parcours en montagne ;
  • des difficultés lors des sprints ou des accélérations ;
  • un décrochage du peloton lorsque l’intensité augmente.

Notons que ces symptômes se manifestent généralement sous forme de gêne fonctionnelle plutôt que de douleurs aiguës, contribuant ainsi au retard de diagnostic.

Comment se fait le diagnostic ?

Le diagnostic d’endofibrose iliaque s’effectue en plusieurs étapes :

  • un examen clinique au cours duquel le médecin interroge le patient sur ses habitudes sportives et ses antécédents familiaux ;
  • un bilan biologique pour exclure d’autres causes possibles ;
  • un doppler artériel, qui évalue le flux sanguin dans les artères afin de confirmer le diagnostic ;
  • une artériographie pour visualiser la zone affectée.

Une prise en charge chirurgicale ?

Une fois le diagnostic établi, deux options s’offrent aux athlètes : soit abandonner la pratique du sport de haut niveau, soit subir une chirurgie complexe qui pourrait leur permettre de continuer. L’intervention chirurgicale peut consister soit en la réparation de l’artère touchée, soit en son remplacement par un segment de veine. Les patients sont ensuite en mesure de reprendre leur activité après plusieurs semaines de convalescence.

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