En Guadeloupe, neuf personnes dont cinq mineurs interpellées après des violences urbaines
En Guadeloupe, neuf personnes dont cinq mineurs interpellées après des violences urbaines

En Guadeloupe, neuf personnes dont cinq mineurs interpellées après des violences urbaines

04.10.2024
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Quelques jours plus tôt, quatre magasins avaient été pillés à Sainte-Rose, commune où des barrages avaient été érigés, parfois enflammés.

Les tensions continuent dans les Antilles. « Neuf personnes dont cinq mineurs » ont été interpellées et placées en garde à vue jeudi 3 octobre en Guadeloupe(Nouvelle fenêtre) après les violences urbaines survenues à Sainte-Rose (nord de la Basse-Terre), a annoncé le parquet de Pointe-à-Pitre, confirmant une information de Radio Caraïbes International (RCI).

« Je confirme l’engagement des gendarmes sur cette opération et neuf interpellés de 14 à 25 ans qui sont en garde à vue en ce moment, dont cinq mineurs », a précisé à l’AFP Caroline Calbo, procureure de la République de Pointe-à-Pitre. « Il y a beaucoup d’infractions différentes » telles que « des dégradations, la participation à l’attroupement, à visage dissimulé ou non, la dégradation par moyens dangereux ou des vols en réunion », selon la même source.

Quelques jours plus tôt, quatre magasins avaient été pillés à Sainte-Rose, commune où des barrages avaient été érigés, parfois enflammés. Les médias locaux évoquaient également des jets de projectiles.

« Aucune revendication claire »

Des violences urbaines ont secoué plusieurs communes de la Guadeloupe à partir du 18 septembre. Le 23 septembre, le préfet avait décidé d’instaurer, puis d’étendre à une quinzaine de secteurs, un couvre-feu pour les moins de 18 ans. Celui-ci a pris fin le 28 septembre. Plusieurs mineurs avaient déjà été interpellés dans d’autres communes où des barrages avaient aussi été montés et certains embrasés. Toutefois, aucun magasin n’y avait été pillé.

Si des scènes comparables ont eu lieu en Martinique sur fond de revendications contre la vie chère, les autorités locales n’ont relevé « aucune revendication claire » autour des barrages de Guadeloupe.

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