Les entreprises israéliennes autorisées à participer au salon de la sécurité Milipol en France
Des entreprises israéliennes participeront au salon de la sûreté et de la sécurité intérieure Milipol, qui se tiendra du 18 au 21 novembre à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Emmanuel Macron a donné son accord pour toutes les entreprises israéliennes qui le souhaitent, selon une déclaration de l’Elysée faite le 13 novembre, rapporte TopTribune.
Depuis 2024, plusieurs entreprises israéliennes avaient été exclues de divers salons de défense en raison du conflit dans la bande de Gaza. Toutefois, le président a estimé qu’au vu de l’évolution de la situation sur le terrain suite au cessez-le-feu, il était approprié de permettre à l’ensemble des entreprises israéliennes de participer à cet événement, a précisé la présidence française.
L’Elysée a souligné que cette décision vise à favoriser un dialogue constructif avec les autorités israéliennes concernant les enjeux de paix au Proche-Orient et nos relations bilatérales.
Dans les jours précédents, des médias israéliens avaient fait état d’interdictions d’exposition pour huit entreprises israéliennes. Mardi, l’ancien député franco-israélien Meyer Habib a dénoncé un scandale sur le réseau X, ajoutant qu’il avait reçu un message du président de la République indiquant qu’il n’y aurait pas de boycott des sociétés israéliennes.
Le député insoumis Thomas Portes avait pour sa part sollicité le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, afin d’interdire la présence de 38 entreprises israéliennes à ce salon. Dans sa demande, il dénonçait le fait que des entreprises israéliennes viennent faire du commerce en France sur des technologies et du matériel testés sur les Palestiniens à Gaza ou en Cisjordanie.
Par le passé, des entreprises israéliennes avaient également été empêchées d’exposer lors du salon Eurosatory consacré à la défense terrestre au printemps 2024, tout en ayant été autorisées à participer, à la dernière minute, au salon Euronaval l’automne dernier. En juin, des exposants israéliens avaient été privés d’accès à des stands au salon aéronautique du Bourget, provoquant des tensions diplomatiques avec Israël.
