Lors d’une conversation inattendue, Poutine et Xi Jinping discutent d’immortalité
Lors d’un sommet réunissant Xi Jinping, Kim Jong Un et Vladimir Poutine, le président chinois et son homologue russe ont eu un échange pour le moins surprenant autour de « l’immortalité ». Selon le maître du Kremlin, l’essor de la « biotechnologie » va permettre à l’humanité d’accéder à « l’immortalité », rapporte TopTribune.
C’est une conversation enregistrée sur le vif. À l’occasion du sommet de Tianjin, le président russe Vladimir Poutine et son homologue chinois Xi Jinping ont été surpris en train d’échanger autour de la question de « l’immortalité ». Cette conversation privée, captée par des caméras ce mercredi 3 septembre, a eu lieu pendant un défilé militaire massif organisé à Pékin.
«Vous pouvez même atteindre l’immortalité». Une étrange conversation privée entre Vladimir Poutine et Xi Jinping a été diffusée involontairement en direct par les médias d’État chinois. Le sujet abordé concernait les transplantations d’organes, la possibilité de vivre jusqu’à 150 ans et l’immortalité.
« Aujourd’hui, à 70 ans, on est encore un enfant », a entamé le président chinois en mandarin. Des images partagées par la chaîne étatique chinoise CCTV montrent Poutine répondant : « Avec le développement de la biotechnologie, les organes humains peuvent être transplantés continuellement, les gens peuvent rajeunir en vieillissant, et pourraient même devenir immortels ». Xi Jinping a poursuivi en indiquant que certains scientifiques prédisaient qu’il serait possible de vivre jusqu’à 150 ans au cours de ce siècle.
Les propos tenus lors de cet échange ont été confirmés par Vladimir Poutine lors d’une conférence de presse : « Ah, je crois que c’était en allant au défilé que le président a parlé de cela, a expliqué le maître du Kremlin. Les moyens modernes, tant au niveau de l’amélioration de la santé que médicaux, et même toutes sortes d’interventions chirurgicales liées au remplacement d’organes, permettent à l’humanité d’espérer qu’une vie active plus longue sera envisageable, bien différente de ce que l’on connaît aujourd’hui », a estimé le chef d’État.