Dans une démarche visant à contrer la « politique woke », Donald Trump a pris les rênes du Kennedy Center, une institution culturelle emblématique de Washington. Mercredi 13 août, il a révélé les lauréats des prix octroyés par le centre, marquant ainsi un tournant dans l’orientation artistique de cette prestigieuse structure, rapporte TopTribune.
Le président américain Donald Trump a annoncé les futurs lauréats des prix honorifiques du Kennedy Center, prestigieux centre culturel de Washington. Ce changement de direction a eu lieu en février 2025, après le retour de Trump à la Maison Blanche, où il a critiqué l’institution pour son prétendu biais progressiste.
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It was a special day at the Kennedy Center with a visit from our Chairman, President Donald J. Trump, and the announcement of our five incredible Honorees for the 48th Kennedy Center Honors. pic.twitter.com/MlPRcZaZqJ
— The Kennedy Center (@kencen) August 14, 2025
« Nous avons mis un terme à la politique woke » de cette grande salle de spectacle, a-t-il déclaré, selon des propos rapportés par l’AFP. « Nous avons complètement renversé le déclin de cette précieuse institution nationale. »
Sylvester Stallone « ambassadeur » de Trump
Parmi les lauréats figure l’acteur Sylvester Stallone, célèbre pour sa performance dans la saga « Rocky ». Le comédien de 79 ans, qui a été nommé plus tôt dans l’année « ambassadeur » de Trump à Hollywood, est chargé d’agir comme « les yeux et les oreilles » du président à travers une industrie cinématographique largement démocrate.
L’acteur a qualifié Trump de « deuxième George Washington », en référence au père fondateur des États-Unis. Les autres récipiendaires comprennent le groupe new-yorkais KISS, l’acteur britannique Michael Crawford, la star de musique country George Strait et la chanteuse Gloria Gaynor, interprète de « I Will Survive ».
Tom Cruise refuse le prix
De son côté, la star américaine Tom Cruise, reconnu pour son rôle dans la franchise « Mission : Impossible », a décliné le prix honorable qui lui était destiné, invoquant des « conflits de planning », selon le Washington Post.
Le Kennedy Center n’est pas la seule institution culturelle visée par la charge de Trump contre ce qu’il désigne comme la « propagande anti-américaine » dans l’art, la recherche et l’histoire. La Maison Blanche a également annoncé un examen approfondi de la Smithsonian Institution pour garantir son « alignement » avec la vision d’une Amérique promue par le président.
