Rassemblements du 1er-Mai : plus de 300 000 manifestants en France, selon la CGT, des tensions dans le cortège parisien
Rassemblements du 1er-Mai : plus de 300 000 manifestants en France, selon la CGT, des tensions dans le cortège parisien

DIRECT. Rassemblements du 1er-Mai : plus de 300 000 manifestants en France, selon la CGT, des tensions dans le cortège parisien

01.05.2025 18:45
1 min de lecture

Plus de 300 000 personnes ont manifesté en France à l’occasion des traditionnels défilés du 1er-Mai, dont 100 000 à Paris, selon la CGT. Le chiffre du ministère de l’Intérieur n’est pas encore connu. A Paris, le cortège, qui s’est élancé de la place d’Italie, dans le 13e arrondissement, pour rejoindre la place de la Nation, connait ses premières tensions, boulevard Diderot. Les forces de l’ordre interviennent. A 17 heures, 18 personnes avaient été interpellées, selon la préfecture de police. Suivez notre direct.

Le stand du PS pris pour cible. Des individus vêtus du noir et pour certains encagoulés s’en sont pris à l’installation, ont dénoncé plusieurs responsables du parti. « Aujourd’hui, à la manifestation du 1er-Mai, les socialistes tenaient un point fixe festif sur le boulevard de l’hôpital à Paris. Nous avons été insultés puis attaqués par des black blocks : ils ont arraché nos drapeaux et nos banderoles, ont donné des coups de pied, coups de poing, lancé des pétards, a affirmé sur X la porte-parole du PS, Chloé Ridel. Un camarade a été traîné et lynché au sol, un autre élu a été blessé. »

Marine Le Pen en meeting à Narbonne. La leader du Rassemblement national, sous le coup d’une condamnation à l’inéligibilité immédiate, a appelé dans l’Aude à utiliser les élections municipales de 2026 pour se « lever » contre ce qu’elle a qualifié d‘ »entreprise de confiscation de la démocratie ». « Aux législatives de 2024, ils vous ont volé la victoire. Aujourd’hui, ils veulent vous voler celle de 2027 », la présidentielle dont elle pourrait être exclue, a-t-elle lancé lors de son traditionnel rassemblement du 1er-Mai, brièvement interrompu par un collectif de lutte contre l’antisémitisme.

La gauche à Dunkerque. La CGT d’ArcelorMittal s’est mobilisé afin de manifester contre le plan du sidérurgiste, qui prévoit la suppression d’environ 600 postes en France. La moitié de ces suppressions concerne Dunkerque (Nord), où l’usine est l’un des poumons économiques du territoire. 

Cette annonce, qui s’inscrit dans un contexte morose en France avec la multiplication des plans sociaux, a choqué la gauche. Plusieurs responsables politiques se sont ainsi rendus sur place, jeudi matin, dont Marine Tondelier (Ecologistes), Fabien Roussel (PCF), Olivier Faure (PS) et Boris Vallaud (PS), ou encore François Ruffin. « Nous continuerons cette bataille pour les huit heures de travail, pour les 35 heures, et pour la retraite à 60 ans qui demeure l’objectif qui nous a été volé », a de son côté assuré le leader LFI, Jean-Luc Mélenchon, lors d’un discours à 14 heures, à Paris. 

Dernières nouvelles

À NE PAS MANQUER