Les obsèques du pape François se dérouleront samedi 26 avril, à 10 heures, place Saint-Pierre, devant la basilique du même nom, a annoncé le Vatican mardi. Les cardinaux, qui auront aussi la lourde tâche d’élire son successeur dans quelques semaines, étaient convoqués mardi matin pour une première congrégation générale, à l’issue de laquelle ils ont communiqué cette date. Un conseiller de Volodymyr Zelensky, Dmytro Lytvyne, a confirmé aux journalistes que la visite du président, qui sera accompagné de la première dame, était« prévue ». En revanche, le président russe Vladimir Poutine « n’a pas de tel projet »,a déclaré son porte-parole, Dmitri Peskov, interrogé lors de son briefing quotidien. Suivez notre direct.
Le cercueil sera exposé dès mercredi. Avant les funérailles, le cercueil du pape, mort lundi à 88 ans, sera exposé à partir de mercredi matin, 9 heures, à la basilique Saint-Pierre, où les fidèles pourront lui rendre un dernier hommage. La dépouille du pape, mis en bière lundi soir, se trouve actuellement dans la chapelle de la résidence Sainte-Marthe du Vatican, où il a vécu depuis son élection en 2013 jusqu’à sa mort.
De nombreuses personnalités attendues aux obsèques. Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées pourraient assister à cette cérémonie solennelle. Emmanuel Macron a annoncé, mardi lors d’une visite à La Réunion, sa venue. « Nous serons aux obsèques du pape, bien sûr », a-t-il déclaré lors d’un micro tendu à la presse. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chancelier Olaf Scholz feront également le déplacement. Le président américain, Donald Trump, a lui aussi confirmé qu’il serait présent, avec sa femme Melania.
Une inhumation à la basilique Sainte-Marie-Majeure. Sa dépouille devrait être transférée de la résidence Sainte-Marthe vers la basilique Saint-Pierre à partir de mercredi afin d’être exposée aux fidèles, sans catafalque, conformément aux volontés du pape argentin qui a souhaité introduire plus de simplicité et de sobriété. Dans son testament, Jorge Bergoglio dit vouloir être inhumé à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans une sépulture « sans décoration », avec pour seule inscription son nom en latin : « Franciscus ».
Douze ans de pontificat. Déjà affaibli par une sévère pneumonie, le premier pape sud-américain et jésuite de l’histoire a succombé lundi matin à un accident vasculaire cérébral, au terme de douze années de pontificat marqués par une grande popularité, mais aussi une farouche opposition au sein de l’Eglise.
Des hommages dans le monde entier. De l’Iran à l’Allemagne en passant par les Etats-Unis, l’UE, l’ONU, le Liban, Israël ou l’Autorité palestinienne, les dirigeants du monde entier ont rendu un hommage unanime à François. Vladimir Poutine a salué un « défenseur » de « l’humanisme et de la justice », tandis que Volodymyr Zelensky a remercié celui qui « a prié pour la paix en Ukraine et pour les Ukrainiens ».
