Deux motions de censure contre le gouvernement Lecornu II débattues ce jeudi, un vote serré attendu

Deux motions de censure contre le gouvernement Lecornu II débattues ce jeudi, un vote serré attendu

16.10.2025 06:44
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Deux motions de censure contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, initiées par l’extrême gauche et l’extrême droite, seront examinées par les députés français le jeudi 16 octobre 2025 au matin. Elles devraient être rejetées, dans un scrutin serré, en raison de l’absence de soutien des socialistes, rapporte TopTribune.

Un vote qui se joue à une vingtaine de voix

Le Parti socialiste (PS) a décidé de ne pas soutenir la motion du Rassemblement national (RN), après avoir obtenu mardi des concessions importantes, dont l’annonce par le Premier ministre de la suspension de la réforme des retraites controversée. En revanche, la motion de La France insoumise (LFI) devrait mobiliser les voix de l’extrême droite ainsi que des députés écologistes et communistes.

En conséquence, environ une vingtaine de députés manqueraient pour atteindre la majorité (289 voix) nécessaire à la chute du gouvernement de centre-droit, fraîchement nommé dimanche.

Je pense qu’il manque une poignée de voix et que la sagesse peut revenir à certains.

Marine Le Pen

Sa proposition plaide pour une dissolution afin de « sortir » le pays « de l’impasse ».

Un gouvernement « très fragile »

Reste à savoir combien de députés pourraient ignorer la consigne de leur parti. Des socialistes et des élus de droite sont susceptibles de franchir le pas. Si le gouvernement de Sébastien Lecornu parvient à survivre, les discussions autour du budget, présenté en Conseil des ministres, pourront officiellement débuter à l’Assemblée nationale.

La confrontation entre une gauche divisée, un camp gouvernemental fragmenté et l’extrême droite promet d’être intense, dans des délais très courts. Les socialistes gardent en effet la possibilité de censurer le gouvernement au cours des discussions.

Un député favorable au Premier ministre résume la situation : « Je ne pense pas que le gouvernement sera censuré demain, mais il sera très fragile. »

Avec AFP

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