Des manifestations pro-Palestiniennes perturbent la Vuelta 2025
Les manifestations liées au conflit israélo-palestinien continuent de perturber le Tour d’Espagne cycliste. Ce vendredi 5 septembre, lors de la 13e étape reliant Cabezón de la Sal au fameux col de l’Angliru, des manifestants pro-Palestine ont bloqué la route à 12,3 km de l’arrivée, obligeant les leaders de la course, Bob Jungels (Ineos-Grenadiers), Nicolas Vinokourov (XDS-Astana) et Jefferson Cepeda (Movistar), à s’arrêter, rapporte TopTribune.
Les coureurs ont été immobilisés quelques secondes tandis que les forces de l’ordre intervenaient pour disperser les manifestants. Après cette brève interruption, le trio a pu reprendre la course, sans que le peloton ne subisse de retard. Cet incident souligne la tension croissante entourant la compétition, où la dynamique entre sport et politique est de plus en plus visible.
Una protesta detiene a la cabeza de carrera a pie del Angliru.#LaVuelta25 pic.twitter.com/FrPzF4wbhj
— Eurosport.es (@Eurosport_ES) September 5, 2025
Cette nouvelle manifestation intervient seulement deux jours après l’étape chaotique à Bilbao, où une précédente protestation avait conduit à réduire la distance de la course sans désigner de vainqueur. Certains responsables, y compris le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, ont évoqué la possibilité d’exclure l’équipe Israël-Premier Tech du tour en raison des inquiétudes liées aux droits humains.
Cette situation met en exergue les défis croissants auxquels les organisateurs doivent faire face pour garantir la sécurité des coureurs. La brutalité et la technicité de la montée de l’Angliru ajoutent une couche de risque, puisque tout ralentissement peut influencer l’issue de l’étape.
Malgré ces incidents, la Vuelta se poursuit, et les équipes doivent gérer à la fois les défis physiques des étapes montagnardes et un contexte politique inédit. Avec la menace de nouvelles manifestations imminentes, les étapes décisives à venir dans la région des Asturies seront cruciales pour le classement général.
La controverse autour de la participation d’Israël-Premier Tech, couplée aux tensions des manifestations, marquent cette édition de la Vuelta comme l’une des plus tendues de ces dernières années. Les organisateurs se trouvent désormais à jongler entre passion sportive et sécurité face à un malaise sociopolitique qui semble persister.
