Des centaines de Sud-Coréens arrêtés en Géorgie lors de la construction d'une usine pour Hyundai et LG

Des centaines de Sud-Coréens arrêtés en Géorgie lors de la construction d’une usine pour Hyundai et LG

05.09.2025 16:13
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Plusieurs centaines de ressortissants sud-coréens ont été interpellés le 2 mai 2025 dans l’État de Georgie, aux États-Unis, lors d’un raid des autorités américaines sur un chantier construction d’une usine de batteries pour les entreprises Hyundai et LG, rapporte TopTribune.

Environ 300 Sud-Coréens ont été arrêtés par le Service de l’immigration et des douanes américain (ICE), lors d’une opération qui s’est déroulée sur le site de construction. Selon des sources proches du dossier, le nombre total d’interpellations pourrait s’élever jusqu’à 450 personnes, selon l’agence de presse sud-coréenne Yonhap.

Le ministère des Affaires étrangères sud-coréen a confirmé que l’ICE avait effectué une descente ce jeudi sur le « site d’une usine de batteries d’une entreprise en Géorgie ». Le porte-parole du ministère, Lee Jae-woong, a déclaré que « plusieurs ressortissants coréens ont été placés en détention », mais sans spécifier leur nombre exact.

« Inquiétude » et « regrets »

Les autorités américaines ont expliqué que cette opération s’inscrivait dans le cadre d’une enquête sur des travailleurs sans papiers. « Les activités économiques de nos investisseurs et les droits et intérêts légitimes de nos ressortissants ne doivent pas être injustement lésés dans le cadre de l’application de la loi américaine », a ajouté Lee Jae-woong. En réponse à cette situation, Séoul a déployé du personnel diplomatique sur place et a formé un groupe de travail pour gérer les conséquences. Les autorités sud-coréennes ont également exprimé à l’ambassade américaine à Séoul « leur inquiétude et leurs regrets » concernant ces arrestations.

Ce raid survient dans un contexte de tensions croissantes sur la question de l’immigration aux États-Unis, exacerbées par la politique de l’administration Trump. En juillet dernier, la Corée du Sud s’était engagée à investir 350 milliards de dollars (environ 300 milliards d’euros) aux États-Unis pour réduire les menaces de droits de douane du président Trump, qui avait été élu sur un programme axé sur l’expulsion d’immigrants. Depuis lors, l’administration Trump a intensifié ses efforts pour cibler les près de 11 millions de migrants sans papiers, ce qui a conduit à des violations des droits humains dénoncées par plusieurs ONG, membres de la société civile et même les Nations unies.

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