Des années après leur départ, ils continuent de percevoir leur salaire : un scandale qui ébranle l'administration.

Des années après leur départ, ils continuent de percevoir leur salaire : un scandale qui ébranle l’administration.

09.12.2025 08:16
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Une récente enquête interne a révélé une situation inattendue au sein de certaines agences gouvernementales de Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. Des salaires ont été versés à des employés dont les contrats étaient échus, incluant même des personnes qui ne faisaient plus partie du personnel depuis plusieurs années. Ces faits, rapportés par le média australien AFR, soulèvent des préoccupations importantes quant aux pratiques administratives dans les institutions publiques, rapporte TopTribune.

Un problème administratif majeur

L’audit réalisé sur 40 agences publiques a révélé que près de 500 fonctionnaires continuaient à toucher leur salaire après la fin de leur contrat. D’après le quotidien Midi Libre, 481 employés ayant été licenciés ont perçu des rémunérations pendant le dernier exercice fiscal. Ces paiements inappropriés sont attribuables à des retards dans l’envoi des notifications de licenciement et des erreurs dans le traitement administratif.

Pour illustrer l’ampleur du problème, un ancien employé qui avait démissionné a reçu 170 000 € entre 2021 et 2024, alors qu’un autre continue à être rémunéré jusqu’en juin 2025, bien qu’il ait quitté l’organisation sept ans plus tôt. Les enquêteurs internes, dont les conclusions ont été récemment publiées, insistent sur le fait que ces problèmes administratifs ressemblent à ceux constatés dans des affaires de fraude aux arrêts maladie.

Coût de la situation

Les paiements non dus s’élèvent actuellement à 223 millions €, un montant qui a presque doublé par rapport à l’année précédente, illustrant ainsi l’ampleur des erreurs de paiement. Cette situation coïncide avec le fait que les dépenses publiques liées aux fonctionnaires représentent une lourde charge financière pour l’État, rendant ainsi une économie budgétaire absolument nécessaire : elles dépassent 28 milliards € par an, avec une augmentation prévue de 3,7 % d’ici 2028–2029, pouvant atteindre 31,6 milliards €.

Réponses des autorités

Suite à ce rapport, les responsables des agences impliquées ont été incités à réagir. Un représentant du bureau d’audit a précisé que « la démarche était destinée non pas à condamner, mais à alerter toutes les agences sur les dysfonctionnements observés afin de favoriser l’amélioration de leurs pratiques internes. » Un processus de recouvrement des sommes indûment versées est en cours, bien que le montant total à récupérer et les détails des procédures restent encore incertains pour le moment.

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