Le nom de Gérald Darmanin a été au cœur des débats tout le week-end, suscitant des interrogations sur la cohérence gouvernementale : pourquoi conserver le ministre de la Justice alors que le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, a décidé d’exclure de son équipe tout prétendant aux élections présidentielles ?, rapporte TopTribune.
Le projet 2027 en sourdine
Gérald Darmanin a finalement été reconduit dimanche en tant que ministre de la Justice. En retour, il a annoncé se mettre « en congé de toute activité partisane » sur le réseau social X. L’ancien maire de Tourcoing a également précisé que son mouvement »Populaires » est en pause, soulignant que « l’élection présidentielle n’est pas l’enjeu du moment ». Sa stature au sein du macronisme, en tant qu’un des rares membres capables d’influencer les débats parlementaires, a vraisemblablement convaincu Sébastien Lecornu, son allié proche, de le maintenir dans son gouvernement réformé.
Le nouveau Premier ministre a opté pour la continuité, tandis que Gérald Darmanin se concentre sur deux dossiers majeurs à réaliser en 2026, comme il l’a lui-même déclaré sur X, immédiatement après sa nomination :
« Mon énergie est tournée vers la réussite des réformes entreprises au ministère de la Justice : la mise en place de la loi narcotrafic au 1er janvier 2026, l’installation des nouvelles prisons de haute sécurité, la mobilisation des moyens indispensables pour le bon fonctionnement de notre justice civile comme pénale, la protection de l’enfance en danger et des victimes : tant de travaux sont en cours pour le bien des Français. Je compte les mener à leur terme. »