Dans un contexte tendu, l'Université libre de Bruxelles entérine le choix de la promotion "Rima Hassan"

Dans un contexte tendu, l’Université libre de Bruxelles entérine le choix de la promotion « Rima Hassan »

29.08.2025 08:53
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La promotion de l’Université libre de Bruxelles se rebaptise « promo Rima Hassan » malgré des controverses

La faculté de droit de l’Université libre de Bruxelles (ULB) a officiellement choisi d’appeler sa promotion 2025 « promo Rima Hassan », en hommage à l’eurodéputée insoumise franco-palestinienne. Cette décision, adoptée par une majorité des étudiants, a été validée par la direction de l’université le 28 août, entraînant une forte polémique au sein de la société belge, particulièrement sensible à la question du conflit israélo-palestinien, rapporte TopTribune.

Les étudiants ayant voté pour ce nom affirment vouloir rendre hommage au combat de Rima Hassan, qu’ils considèrent comme une défense des voix de la paix. En outre, ce choix est également un moyen de témoigner de leur soutien indéfectible au peuple palestinien, une position que Hassan n’a pas hésité à afficher publiquement à plusieurs reprises.

En revanche, ceux qui s’opposent à cette nomination évoquent des craintes de représailles et décrivent un climat de tension croissante au sein de l’ULB. La direction de l’université, cependant, a choisi de respecter la voix des étudiants, en maintenant une tradition bruxelloise qui prône l’autonomie étudiante tant que les décisions respectent les règles démocratiques en vigueur. Malgré les pressions externes, plus de 1 300 personnes ont signé une lettre ouverte demandant à l’université de rejeter le nom de Rima Hassan.

Rima Hassan a réagi à cette annonce sur les réseaux sociaux, s’exprimant sur son honneur d’être la marraine de cette promotion. Elle a exprimé sa gratitude envers ceux qui ont résisté aux attaques médiatiques et politiques, adressant des remerciements particuliers aux étudiants qui ont souffert de cette situation: « Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont tenu bon face à l’acharnement médiatique et politique, et en particulier les étudiants et étudiantes qui ont été infantilisés, dénoncés et calomniés ».

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