Dans l'économie de l'IA, le revenu de base universel est urgent

Dans l’économie de l’IA, le revenu de base universel est urgent

13.09.2025 00:34
2 min de lecture

L’impact de l’IA sur l’emploi : des solutions pour l’avenir

La montée de l’intelligence artificielle (IA) et de la robotique contraint les sociétés à aborder un phénomène pressent depuis longtemps : des millions d’emplois risquent de disparaître dans un avenir proche. Des usines aux cabinets d’avocats, en passant par le transport routier et l’analyse financière, l’IA apprend à réaliser notre travail plus rapidement, moins cher et souvent mieux. Ce n’est pas un problème futur — cela se produit déjà. La question essentielle est de savoir comment nous allons y faire face, car l’idée d’associer la survie à un salaire est vouée à disparaître, rapporte TopTribune.

De nombreuses personnalités publiques avancent de grandes idées. Ma propre solution favorite est le revenu de base universel (RBU), que je promeus depuis plus d’une décennie. Il s’agit d’un paiement mensuel garanti par l’État, sans conditions, suffisant pour couvrir les besoins fondamentaux. Le professeur émérite de finances à UC Berkeley, Mark Garman, a proposé le capital de base universel, offrant à chacun des actifs générateurs de revenus via un superfonds. Le fondateur de XPrize, Peter Diamandis, a récemment soutenu le concept de propriété universelle, où chacun détient une part des entreprises qui propulsent la révolution de l’IA. Le PDG d’OpenAI, Sam Altman, évoque un revenu extrême universel, où la productivité de l’IA est si massive que chacun vit dans l’abondance et le luxe.

Toutes ces idées ont du mérite, et je les apprécie toutes. Toutefois, mettre de l’argent directement dans les poches des gens grâce au RBU demeure la manière la plus pratique et immédiate pour préserver la stabilité sociétale alors que l’IA occupe une part croissante de l’économie.

Le RBU est simple. Chacun reçoit un chèque mensuel, sans bureaucratie. Je soutiendrais également des paiements en cryptomonnaie et l’utilisation de la blockchain. Quand les machines font la majorité du travail et génèrent la richesse, nous devons distribuer directement l’argent aux personnes qui en ont besoin. Ainsi, personne ne se retrouve sans ressources parce qu’il n’a pas rempli le bon formulaire ou satisfait des exigences arbitraires, comme cela se produit souvent avec le système de protection sociale. Au final, il ne s’agit pas seulement de survie — c’est une question de liberté. Grâce à une sécurité financière de base, les gens pourraient passer plus de temps à créer, apprendre, s’occuper de leurs proches, ou simplement vivre sans la pression constante du travail.

Les critiques du RBU soulignent les coûts, l’inflation ou la crainte que les gens cessent de travailler. Cependant, des essais dans le monde réel — du dividende pétrolier de l’Alaska à des programmes pilotes à travers le globe — montrent une autre réalité. Les gens ne deviennent pas soudainement paresseux. La plupart continuent à travailler, lancent des entreprises ou investissent dans leurs compétences. Ce qui change, c’est qu’ils sont moins stressés, en meilleure santé et plus enclins à prendre des risques productifs.

Les alternatives au RBU

Le capital de base universel proposé par Mark Garman présente un intérêt. Donner aux citoyens une part d’un superfonds issu des entreprises dépendant de l’automatisation pourrait bâtir une richesse à long terme et faire de chacun un participant aux gains du marché. Cela permettrait de corriger le déséquilibre entre ceux qui vivent des gains en capital et ceux qui dépendent des salaires. Mais les marchés s’effondrent. Les dividendes se tarissent. De plus, la création de comptes, l’enseignement de la culture financière et la gestion des actifs ajoutent une complexité que le RBU évite.

La promotion de la propriété universelle par Peter Diamandis est également attrayante : pourquoi ne pas permettre à tous de posséder une part des entreprises liées à l’IA et aux industries automatisées de demain ? Cela alignerait les intérêts du public avec le progrès technologique et pourrait transformer l’ensemble du pays en actionnaires. Cependant, convaincre les entreprises existantes de céder une part significative de leur capital représente un défi majeur. Et

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