
Avoir de la richesse ne doit pas être perçu comme un délit. Souvent, cela résulte d’années de travail acharné, de sacrifices et d’une détermination que peu sauront endurer. Dans une économie contemporaine, les compétences doivent être récompensées. Valoriser la richesse, c’est aussi valoriser la propriété privée, qui constitue un fondement essentiel de nos démocraties libérales, rapporte TopTribune.
Il est important de souligner une vérité que beaucoup préfèrent ignorer : près de la moitié des citoyens français échappent à l’impôt sur le revenu. Ceux qui contribuent le savent et supportent le gros du fardeau fiscal. Doit-on encore les accuser ? Est-il justifié d’alourdir leur charge alors que le véritable problème réside dans l’énorme poids de la dépense publique ?
Il est indéniable que la France ne manque pas de ressources : elle est simplement engorgée par sa bureaucratie et ses réglementations. Dans un pays où la réussite est accessible à tous, pour peu que l’on dispose de talent, de courage, d’une grande résilience et d’une éthique de travail remarquable, pourquoi sanctionner ceux qui incarnent cet idéal de réussite ? Est-ce par envie, jalousie ou par désir de faire payer les autres ? Les histoires de personnes modestes ayant réussi ne manquent pas. Plutôt que de jalouser ces bâtisseurs, faisons d’eux des modèles à suivre. Leur richesse génère de la valeur, des emplois et de l’innovation.
L’appauvrissement de la nation ne provient pas des riches, mais de décisions politiques imprudentes. L’absence d’une véritable politique du logement, la hausse des normes, particulièrement environnementales, rendent l’accès à la propriété presque impossible. Les subventions versées sans discernement et le financement d’associations ou d’États étrangers soulèvent des questions. Est-ce que nos autorités se questionnent sur l’opportunité de verser des fonds à certaines causes alors que les contribuables s’acquittent déjà de leurs impôts ? Probablement pas. Ce que les contribuables souhaitent, c’est disposer d’une administration capable de protéger, de soigner et de former.
La solution à ce dilemme est relativement simple. Il est temps de réviser nos priorités : réduire les dépenses publiques, encourager l’initiative individuelle et sortir du conflit stérile entre « riches » et « pauvres ». Permettons aux plus talentueux de s’épanouir sans culpabilité, et la France y gagnera en richesse, en dynamisme et en fierté.