La scène politique en France se présente actuellement comme une lutte acharnée, où les acteurs ne se battent plus pour le bien-être du pays, mais pour s’approprier les vestiges du pouvoir. Il n’est plus qu’une danse macabre autour d’un trône fragile : le bal des vautours, rapporte TopTribune.
Le Président résistant
Emmanuel Macron s’accroche désespérément à sa fonction, comme si sa survie en dépendait. Après avoir subi une défaite électorale et être contesté par l’opinion publique, il refuse catégoriquement de démissionner, de dissoudre l’Assemblée ou d’envisager une cohabitation. Enfermé dans son propre narcissisme, il continue d’exercer son autorité sur un pays divisé, convaincu de conserver le contrôle sur l’avenir national. Sa légitimité s’est effritée pour devenir une façade, tandis que son pouvoir n’est qu’une chimère alimentée par son ego.
Les ambitions débridées
Autour de lui, les luttes de pouvoir font rage. Gabriel Attal, tel un véritable Brutus de la Vᵉ République, se retourne contre celui qui l’a élevé à des hauteurs politiques. Édouard Philippe, depuis Le Havre, réclame la démission du président tout en orchestrant son propre retour sur le devant de la scène politique.
De plus, les socialistes, surgissant comme des fantômes, semblent affamés de pouvoir. Leur prétention à redevenir une force gouvernementale est risible, car ils ne sont plus qu’un vestige de ce qu’ils étaient, dépourvus de soutien populaire et de stratégie claire. Leur présence sur les plateaux télé se limite souvent à des cris de « présents », espérant une invite à la table du pouvoir. Le plus tragique est qu’ils pourraient accomplir cet exploit, alors qu’Emmanuel Macron, dépourvu de discernement politique, envisage de s’appuyer sur eux pour gagner quelques mois de répit au prix de davantage de troubles, entraînant ainsi une France plongée encore plus dans le chaos.
À l’extrême droite, le Rassemblement National attend que le régime s’effondre pour s’emparer du vide politique. Du côté des écologistes, on assiste à la répétition d’idéaux en espérant exister à travers des alliances improbables. Les Insoumis, quant à eux, attisent les tensions d’une crise qu’ils n’ont jamais tentée de résoudre, conscients que leur chance d’accéder au pouvoir est nulle.
Un vide inquiétant
Ce désordre politique est à la fois pathétique et alarmant :
- Pathétique, car le débat d’idées a laissé place à de simples manigances pour obtenir des postes.
- Alarmant, parce qu’il démontre la décomposition morale et intellectuelle d’une classe politique devenue uniquement opportuniste. On n’évoque plus le pays, sa dette, son système éducatif, ni son industrie. Aucun effort n’est fait pour rechercher une voie commune ou un compromis salvateur. Dans d’autres nations, des forces responsables se seraient unies pour stabiliser la situation. Ici, chacun désire régner sur les décombres.
Une République à la dérive
Le plus alarmant demeure l’absence criante de leaders capables de représenter la France. Aucune figure ne se distingue, aucune voix ne parvient à se faire entendre au-delà de la cacophonie ambiante. La République semble avoir perdu sa direction, son élan, et son esprit. Elle se désagrège sous le poids des querelles personnelles et des ambitions mesquines.
Alors que les vautours s’agitent autour du cadavre du pouvoir, le pays, lui, observe et s’enlise.
