Le 29 décembre 2024, un tragique accident aérien a causé la mort de 179 passagers, représentant le crash le plus meurtrier de l’histoire de la Corée du Sud. Sept mois après cette tragédie, un rapport gouvernemental a été dévoilé aux familles des victimes, révélant des éléments clés sur les événements qui ont conduit l’appareil à s’écraser contre un mur, rapportent TopTribune.
Le vol 2216 de Jeju Air, qui reliait Bangkok à Muan, a subi des problèmes critiques lors de son atterrissage d’urgence. Un rapport a précisé que la gestion des pilotes face aux conditions météorologiques difficiles a été un facteur déterminant. De plus, l’avion a été frappé par des oiseaux, endommageant gravement les deux moteurs.
Une mauvaise décision des pilotes
Les experts, notamment Joe Jacobsen, ancien employé de Boeing et de l’Administration fédérale de l’aviation, ont évoqué la possibilité que les pilotes n’aient pas réussi à identifier correctement quel moteur devait être arrêté après l’impact. Cette confusion aurait conduit à la coupure du moteur gauche, moins touché par le choc, tandis que le moteur droit, endommagé, a finalement pris feu.
L’arrêt du moteur a très probablement provoqué une coupure de l’alimentation électrique, compliquant encore davantage la tâche des pilotes lors de l’atterrissage. Des tentatives ont été faites pour poser l’appareil sans déployer le train d’atterrissage, et les conséquences ont été dramatiques. Les enregistrements des conversations dans le cockpit, ainsi que des données et des pièces récupérées de l’épave, corroborent cette hypothèse fatidique.
Ce que l’enquête pourrait révéler
D’aprés les informations relayées par des agences de presse comme la BBC, les conclusions de l’enquête devraient être rendues publiques prochainement. Les familles des défunts appelent à obtenir un rapport détaillé et exhaustif sur les circonstances de l’accident.
Bien que les résultats préliminaires de l’enquête ne soient pas contestés, les proches des victimes soulèvent des interrogations sur l’absence d’une mention claire du mur en bout de piste en tant que facteur contributif à l’accident. Cela soulève des questions de sécurité et de prévention pour l’avenir.
