Grâce à sa victoire sur Reims, les Parisiens se sont donné le droit de croire en un quadruplé historique : trophée des champions, championnat, Coupe de France, et Ligue des champions, en cas de victoire face à l’Inter, samedi prochain.
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Le PSG est toujours en marche pour écrire l’histoire du club. Victorieux du Stade de Reims 3-0 en finale de la Coupe de France, samedi 24 mai, le club de la capitale n’est plus qu’à une marche d’un triplé historique : Trophée des champions, Coupe de France et Ligue des champions. Un dernier rendez-vous, dans une semaine, que les Parisiens vont pouvoir aborder avec confiance.
Sur la pelouse du Stade de France, les joueurs de Luis Enrique ont fait preuve d’une maîtrise déconcertante et surtout, gardé l’habitude de la victoire, avant d’affronter l’Inter, à Munich. « On savait qu’aujourd’hui il fallait faire le boulot pour bien se préparer pour cette finale, on l’a fait, on va arriver confiant », attestait Bradley Barcola, auteur d’un doublé, au micro de France Télévisions, à l’issue du match.
Efficacité offensive et revue d’effectif
A l’image de l’ailier tricolore, les attaquants parisiens se sont montrés en jambes (20 tirs dont huit cadrés), se trouvant parfaitement face à une défense à cinq, comme jouent régulièrement les Milanais. « Ils auront davantage fort à faire face à l’Inter mais ils ont toutes les armes, toutes les qualités pour faire face et ramener cette première Champions League à Paris », a reconnu le coach rémois, Samba Diawara, en conférence de presse.
Ce n’est pas Luis Enrique qui le contredira. Interrogé par beIN Sports, le technicien espagnol du PSG s’est montré satisfait de son équipe. « Cela a été un très bon match avec beaucoup d’intensité, a-t-il admis. Ce n’est pas facile de jouer une finale, on a préparé de la meilleure des manières celle du 31″.
Face à Reims, l’entraîneur parisien qui cherche à « marquer l’histoire du club » a, en effet, pu aligner son équipe type à l’exception de Matvey Safonov dans les cages à la place de Gianluigi Donnarumma, et de l’absence de Khvicha Kvaratskhelia à cause de maux de tête. « Rien d’important », a réagi après la victoire le coach, qui a en plus pu faire tourner son effectif en seconde période, la victoire étant déjà assurée à la 43e minute avec le troisième et dernier but.
A une semaine d’une finale qui pourrait offrir au PSG ce fameux sacre tant attendu dans la plus prestigieuse des compétitions, « il n’y a donc pas de chose spéciale à préparer, estime le coach espagnol, car l’équipe est habituée à jouer de cette manière, ce sera un moment où il faudra gérer beaucoup de pression. »
Dans une finale de Coupe de France aux allures de répétition générale, les supporters se sont, eux aussi, bien échauffé la voix. Les chants parisiens ont résonné dans le stade tout au long de la rencontre. Certains visant même directement les « Milano », un terme qui désigne d’ailleurs l’AC Milan et non l’Inter. Peut-être le seul petit couac de leur soirée. Nul doute qu’il ne sera pas répété, samedi prochain, quand il s’agira pour eux d’investir l’emblématique Allianz Arena de Munich.