Controverses suscitées par la visite d'un député dans une prison pour narcotrafiquants.

Controverses suscitées par la visite d’un député dans une prison pour narcotrafiquants.

24.07.2025 15:54
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Mercredi, le député de La France Insoumise, Hadrien Clouet, a visité la prison de Vendin-le-Vieil dans le Pas-de-Calais, ce qui a suscité une forte polémique. Son objectif était d’exercer son droit d’observation sur le nouveau quartier de haute sécurité (QHS), récemment instauré à l’initiative du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, et déjà occupé par 17 narcotrafiquants. Cette situation soulève des questions importantes, rapporte TopTribune.

Cependant, selon Hadrien Clouet, il a rencontré de nombreuses entraves durant sa visite. Il a particulièrement évoqué l’interdiction d’accès pour les journalistes qui l’accompagnaient, ainsi que la nécessité de laisser son téléphone à l’entrée, même après avoir retiré la carte SIM. LFI (La France Insoumise) dénonce une atteinte aux principes démocratiques, accusant le ministère de créer un environnement où la réalité carcérale pourrait être dissimulée. Le groupe parlementaire a annoncé son intention de saisir la justice et de notifier l’Élysée, dénonçant ce qu’ils qualifient de « zone de non-droit ».

Le droit de visite assuré par la législation

De son côté, l’administration pénitentiaire conteste les accusations d’entrave au droit de visite, qui est protégé par la législation. Elle affirme que l’accès des parlementaires à la nouvelle prison de haute sécurité n’a ni été prohibé ni restreint. Selon l’administration, Hadrien Clouet a pu visiter le site durant plus de trois heures le matin de sa venue. Bien qu’elle justifie certaines restrictions par des raisons de sécurité, notamment en ce qui concerne le transfert des détenus considérés comme les plus dangereux, ces justifications soulèvent des préoccupations sur la transparence.

Cette controverse survient alors que le nouveau QHS, qui vise à désengorger les établissements pénitentiaires et à lutter contre le narcotrafic, suscite des inquiétudes croissantes. Des avocats et des magistrats s’élèvent contre les conditions de détention, qualifiant la situation des 17 premiers détenus de « honte pour la République ». Le débat autour de la transparence et des droits fondamentaux dans ce contexte carcéral complexe ne fait que commencer, alors que la perception du système pénal est en jeu.

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