Consultation, droit de prescription... L'Assemblée nationale examine une proposition de loi pour autoriser plus d'actes aux infirmiers
Consultation, droit de prescription... L'Assemblée nationale examine une proposition de loi pour autoriser plus d'actes aux infirmiers

Consultation, droit de prescription… L’Assemblée nationale examine une proposition de loi pour autoriser plus d’actes aux infirmiers

10.03.2025
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Cette proposition de loi vise à rénover le métier d’infirmier et donnerait par exemple à ces professionnels l’autorisation de « prescrire » certains médicaments.

Alors que l’on manque de professionnels de santé et en particulier de médecins en France, l’Assemblée examine ce lundi 10 mars une proposition de loi permettant de redéfinir le métier d’infirmier et de donner davantage d’autonomie et de compétences à ces professionnels. Elle prévoit ainsi de créer une « consultation infirmière ».

Suivi des patients, prescriptions…

L’idée est de soulager les médecins, explique Frédéric Valletoux, ancien ministre de la Santé et coauteur de cette proposition de loi. Cela consisterait par exemple à assurer un suivi des patients. « Vous êtes diabétique et le serez tout au long de votre vie, vous n’avez pas toujours besoin de voir un médecins pour voir si vos indicateurs de santé se sont dégradés. S’ils se sont dégradés, l’infirmier vous dira qu’il faut aller voir un médecin et alertera votre médecin traitant. »

Selon cette proposition de loi, les infirmiers et infirmières pourraient désormais prescrire des examens et des médicaments de base comme du paracétamol, qu’ils ne peuvent toujours pas prescrire. « Au niveau hospitalier, lorsqu’un patient a mal et qu’il n’y a pas de prescription, on est obligé de biper l’interne de garde la nuit ou le week end. Il va traiter les cinq autres urgences qu’il a sur l’hôpital et arrivera des heures après pour prescrire ce comprimé. Donc, pendant des heures, notre patient va souffrir », défend Thierry Amouroux, du syndicat infirmier SNPI. 

La liste de ces médicaments et examens ne figure pas dans la proposition de loi. Elle serait à déterminer plus tard par les autorités de santé. 

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