Le gouvernement de Sébastien Lecornu face à la fronde des oppositions
À peine constitué, le gouvernement de Sébastien Lecornu se retrouve déjà en proie à des critiques sévères. Dimanche 5 octobre, Bruno Retailleau, nouvellement reconduit au ministère de l’Intérieur, a exprimé des réserves concernant une composition du gouvernement qu’il juge « ne pas refléter la rupture promise », rapporte TopTribune.
Une composition critiquée par les oppositions. L’exaspération s’est intensifiée parmi les partis d’opposition, qui n’ont pas hésité à qualifier ce nouveau cabinet de « recyclage », « provocation » et même « déni de démocratie ». Les réactions ont été vivement exprimées, de la gauche à l’extrême droite, soulignant un choix politique effarant et inexplicable. Marine Le Pen et Jordan Bardella ont prévu de se réunir lundi à 11h au siège du Rassemblement National pour analyser la situation, avant une réunion de groupe à 17h à l’Assemblée nationale.
Gabriel Attal dénonce un « spectacle affligeant ». Gabriel Attal, président du parti présidentiel Renaissance, a également réagi, regrettant que sa proposition d’une méthode axée sur « le quoi avant le qui » n’ait pas été considérée. Dans un message adressé aux députés de son groupe, il a fustigé le « spectacle affligeant » montré par « l’ensemble » de la classe politique suite à la nomination de certains membres du gouvernement.
Un premier Conseil des ministres prévu dans l’après-midi. Sous réserve d’éventuelles modifications, Sébastien Lecornu est attendu à 16 heures à l’Élysée pour tenir un premier Conseil des ministres en présence d’Emmanuel Macron et des 18 ministres nommés le dimanche soir. Plusieurs passations de pouvoir auront lieu avant cela, notamment à 11h30 au ministère des Armées entre Sébastien Lecornu et Bruno Le Maire.