Conseil des ministres : le gouvernement Lecornu II présente son budget 2026 face à une opposition déterminée

Conseil des ministres : le gouvernement Lecornu II présente son budget 2026 face à une opposition déterminée

14.10.2025 07:14
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Budget de l’État : Sébastien Lecornu face à un Parlement hostile

Le 14 octobre, le gouvernement dévoilera ses projets de budget de l’État et de la sécurité sociale pour 2026, avec des ambitions financières revues à la baisse face à un Parlement majoritairement hostile. Cette situation est particulièrement critique pour Sébastien Lecornu, dont la survie politique est en jeu, notamment à cause des réformes des retraites. Les textes budgétaires seront présentés lors du premier Conseil des ministres du gouvernement Lecornu II, prévu à 10 heures à l’Élysée, avant leur transmission au Parlement, dans l’espoir d’une adoption d’ici le 31 décembre, rapporte TopTribune.

Processus budgétaire sous tensions. Le compte à rebours est lancé dans un processus budgétaire perturbé par l’instabilité politique. L’Assemblée nationale et le Sénat disposent de 70 jours pour examiner le projet de loi de finances (PLF) et 50 jours pour le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). La présentation d’un plan pour lutter contre la fraude sociale et fiscale est également prévue ce jour-là.

Une copie conforme. Faute de temps, le projet de budget devrait être identique à celui soumis par le Premier ministre le 2 octobre au Haut conseil des finances publiques. En signe de bonne volonté, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir laisser le Parlement libre de modifier les textes budgétaires, renonçant à l’article 49.3 de la Constitution qui lui permettrait d’adopter le budget sans vote.

Des concessions sur le déficit. Sébastien Lecornu a déjà assoupli son objectif de réduction du déficit public, le fixant désormais à moins de 5% du produit intérieur brut (PIB) pour 2026, en hausse par rapport aux 4,7% précédemment prévus. Ce recul est motivé par la nécessité de trouver des compromis face à un Parlement difficile. L’effort budgétaire global sera donc réduit par rapport aux 44 milliards d’euros initialement proposés sous François Bayrou.

Les socialistes au premier plan. Le soutien du Parti socialiste, clé dans cette configuration politique, dépend de la suspension de la réforme des retraites, une condition jugée cruciale pour éviter une censure. Cette mesure, dont le coût est estimé à au moins 3 milliards d’euros d’ici 2027, divise les rangs de la majorité présidentielle et rencontre l’opposition de la droite ainsi que du patronat. « Tous les dossiers évoqués lors des consultations seront ouverts au débat parlementaire », a promis le Premier ministre.

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