Les membres du Conseil, dont la Russie, soutien historique de Bachar al-Assad, et les Etats-Unis, ont publié mardi un communiqué plaidant pour un processus « démocratique » en Syrie.
Quel avenir pour la Syrie après la chute du régime de Bachar al-Assad ? Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé mardi 17 décembre, dans un communiqué,(Nouvelle fenêtre) à ce que le processus politique soit « inclusif » et « mené par les Syriens ». Les membres du Conseil, dont la Russie, soutien historique d’Assad, et les Etats-Unis, « ont aussi souligné le besoin que la Syrie et ses voisins s’abstiennent chacun de toute action ou interférence qui pourrait mettre à mal la sécurité de l’autre ».
Ils « réaffirment également leur fort engagement pour la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Syrie et appellent tous les Etats à respecter ces principes », note encore le texte. « Ce processus politique doit répondre aux aspirations légitimes de tous les Syriens, les protéger tous et leur permettre de déterminer pacifiquement, de manière indépendante et démocratique, leur propre avenir », a encore déclaré le Conseil de sécurité de l’ONU, qui siège à New York.
Le « conflit n’est pas encore terminé » en Syrie, avait averti plus tôt dans la journée l’envoyé spécial de l’ONU Geir Pedersen, évoquant des affrontements dans le nord du pays entre les forces prokurdes et les groupes proturcs. Il avait aussi critiqué les « plus de 350 frappes » menées depuis le 8 décembre par Israël sur des sites militaires dans le pays et avait appelé Israël à « cesser toute activité de colonisation dans le Golan syrien occupé, qui est illégale ».