Chikungunya à La Réunion : 12 morts liés au virus depuis le début de l’année, où en est l’épidémie ?
Chikungunya à La Réunion : 12 morts liés au virus depuis le début de l’année, où en est l’épidémie ?

Chikungunya à La Réunion : 12 morts liés au virus depuis le début de l’année, où en est l’épidémie ?

07.05.2025
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Le bilan s’alourdit. Ce mercredi, dans son bulletin hebdomadaire, Santé publique France rapporte que douze personnes sont mortes depuis le début de l’année à cause du chikungunya où dans des circonstances liées au virus.

Trois nouveaux décès

Trois nouveaux décès « liés au chikungunya » ont été comptabilisés à La Réunion, portant à douze le nombre de morts depuis le début de l’année sur l’île, a annoncé mercredi Santé publique France, qui fait état dans son bulletin hebdomadaire d’une légère baisse de l’épidémie.

« Ces décès sont survenus chez des personnes de plus 70 ans […] porteuses de comorbidités », principalement des « pathologies chroniques », a indiqué l’agence sanitaire publique, ajoutant dans un communiqué que 3 079 cas ont été enregistrés la dernière semaine d’avril, contre 3 601 la semaine précédente.

Une atteinte articulaire sévère

Le chikungunya est une maladie virale transmise à l’homme par les moustiques femelles du genre Aedes (identifiable par leurs rayures noires et blanches) ; Aedes albopictus et Aedes aegypti. Après un délai d’incubation de 2 à 10 jours, les symptômes suivants apparaissent :

  • une atteinte articulaire parfois très invalidante ;
  • maux de têtes ;
  • fièvre ;
  • douleurs musculaires ;
  • nausées ;
  • vomissements ;
  • éruption cutanée au niveau du tronc et des membres ;
  • conjonctivite ;
  • forte fatigue ;
  • inflammation d’un ou plusieurs ganglions lymphatiques cervicaux.

Les symptômes disparaissent généralement en quelques jours mais dans certains cas les douleurs articulaires persistent, de quelques semaines à plusieurs années. La maladie devient alors chronique, marquée par des douleurs articulaires persistantes et invalidantes.

Chez les personnes fragiles (femmes enceintes, nourrissons, personnes atteintes de comorbidités et personnes âgées), des formes neurologiques graves peuvent survenir, comme des méningo-encéphalites et des atteintes des nerfs périphériques, précise l’Institut Pasteur.

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