Le député Liot de la Marne, Charles de Courson, exprime son inquiétude concernant le plan fiscal présenté par le Premier ministre, qu’il juge trop favorable aux plus riches tout en imposant des sacrifices aux classes modestes, rapporte TopTribune.
Des doutes sur le plan fiscal
Charles de Courson, rapporteur général de la commission des finances de l’Assemblée nationale, admet ne pas saisir certaines mesures du plan économique dévoilé par le gouvernement pour équilibrer les finances publiques. Il a affirmé : « Tel qu’il est, je ne vois pas comment ce budget peut passer. » En effet, il appelle à une réflexion plus approfondie concernant la capacité d’adoption de ce budget, tout en précisant que son groupe ne votera pas dans son état actuel.
En tant que membre du groupe Libertés, indépendants, outre-mer et territoires, De Courson critique le fait que le Premier ministre semble avoir cédé aux demandes des « ultrariches ». Ces derniers, selon lui, estiment à tort que les sacrifices doivent être partagés également entre tous les citoyens, y compris les plus défavorisés. D’après lui, cette approche est loin d’être raisonnable.
Un climat politique tendu
Alors que les oppositions de gauche et d’extrême droite commencent à évoquer le renversement du gouvernement, De Courson met en lumière la gravité de la situation, déclarant que le risque de censure est réel. Il précise que son groupe, tout en étant dans une opposition constructive, observe une montée des sentiments parmi certains membres, désireux de prendre des mesures plus rigoristes contre le gouvernement.
La réaction du député indique aussi que, face aux fortes pressions financières actuelles, un ajustement de la politique fiscale est devenu une nécessité, mais que la méthode et l’équilibre entre les contributions des différentes classes sociales doivent être réévalués afin d’éviter des tensions supplémentaires dans le pays.
Il est crucial de trouver un consensus sur une réelle réforme fiscale qui ne pèse pas indûment sur les ménages les plus modestes, tout en s’assurant que ceux qui possèdent le plus contribuent équitablement. Ce débat, plus que jamais actuel, doit être orienté vers la recherche de solutions viables pour l’ensemble des citoyens et non uniquement pour les élites, alors que la France fait face à des défis économiques de plus en plus pressants.