Comme le club France à la Villette pour les supports français, « Team USA house » représente le point de rassemblement des fans de l’équipe olympique américaine. À 325 euros par personne, le tarif d’entrée est en revanche très sélectif.
Les colonnes du monument sont recouvertes de lignes rouges et d’un immense USA sur fond bleu. Impossible de louper cette ambassade du sport américain en plein Paris. Si le club France de la Villette est le point de rassemblement des supporters français pour fêter les médaillés, d’autres nations ont aussi leur camp de base. C’est le cas du Brésil, du Royaume-Uni, mais aussi des États-Unis qui ont installé leur « Team USA house », durant les Jeux olympiques de Paris 2024, dans le très chic Palais Brongniart, l’ancien palais de la Bourse.
Devant les grilles, les badauds s’y arrêtent le temps d’un selfie,. Il est possible de croiser des Américains, mais aussi des Français. « On a vu inscrit Team Usa et ça nous a donné envie d’entrer », indique Christophe et sa famille bien décidés à visiter la très chic tanière des stars du sport US. À
Le prix du rêve américain
Impossible d’y entrer les mains dans les poches. Il faut réserver sa place et là, c’est la douche froide avec un ticket d’entrée à 325€ par personne (au club France, les billets coûtent 5 euros). Pour le même prix, il est possible de s’offrir un billet pour le Stade de France et de voir trois heures d’athlétisme durant ces Jeux olympiques. « C’est cher, reconnaît Andrea venue de Los Angeles pour les Jeux, surprise par ce tarif salé. Ce n’est pas très démocratique. »
Pas question néanmoins de renoncer à entrer. « C’est the place to be », dit-elle.
Elle veut voir une skateuse, son idole, croiser quelques VIP et compléter sa garde-robe de supportrice.
« On va faire un peu se shopping. Je n’ai pas encore eu l’occasion d’acheter des vêtements Team USA. »Andrea, supportrice Team USA, venue de Los Angeles
à franceinfo
Autour du refuge très sélect du sport US, les commerçants sont plutôt partagés. Certains profitent un peu de la présence américaine, d’autres non. Le boulanger situé de l’autre côté de la rue, lui n’a converti qu’une poignée de gourmets à la baguette et au croissant français