Alors que la région PACA affiche l’un des taux d’incidence les plus élevés de France des cas d’infections respiratoires aiguës (IRA), les pharmacies sont en rupture de stock de vaccins contre la grippe.
Alors que Marseille est en alerte rouge pour les infections respiratoires aiguës (IRA), incluant principalement la grippe, les pharmacies se trouvent en rupture de stock de vaccins, ou sont sur le point de l’être. La campagne vaccinale a été lancée au début du mois d’octobre et si la majorité d’entre elles ont commandé le même stock que l’année passée, rares sont celles qui ont encore des doses de vaccins en réserve.
À la pharmacie Grand Prado, à Marseille, si samedi 4 janvier, ils pouvaient encore en commander, depuis lundi, ce n’est plus possible. « On a demandé les mêmes quantités que l’année dernière où cela avait été suffisant, mais là ça n’a pas suffi », explique une des pharmaciennes, se questionnant sur les quantités demandées à la fabrication.
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Même quantité commandée, mais rupture de vaccins
À la pharmacie Paradis dans le 8ème arrondissement, s’il reste quelques doses, les membres de l’équipe voient leur stock baisser et l’impossibilité de commander à nouveau des vaccins, alors que c’était encore possible il y a quelques jours. Eux aussi, avaient commandé sensiblement le même nombre de doses en 2023, précisant qu’il reste difficile d’anticiper le nombre de doses nécessaires. Pour la pharmacie Prado Mermoz, aussi concernée par cette pénurie nationale, ce flou permanent concernant les ruptures de vaccins ou médicaments est lassant. « Tous les ans, ce sont des médicaments contre le diabète, la tension, qui sont en rupture, et maintenant les vaccins et on n’a pas d’explications. C’est le flou total, et c’est toujours comme ça. On est un peu démunis dans cette situation. »
Interrogé le 4 janvier, après les fêtes de fin d’année, le Dr Amine Ayari, médecin généraliste à Marseille, soulignait l’importance du vaccin et recommandait la vaccination pour les personnes vulnérables, notamment les femmes enceintes et les personnes âgées. » Il réduit considérablement les symptômes et la contagion. Entre un patient vacciné et non-vacciné, la différence est flagrante« .
