Des victoires historiques pour les droits reproductifs des jeunes filles en Amérique latine
La vice-présidente du Centre pour les droits reproductifs, Catalina Martínez Coral, a joué un rôle clé dans le lancement de nouvelles actions judiciaires en faveur de l’accès à des soins d’avortement pour quatre jeunes filles d’Équateur, du Guatemala et du Nicaragua. En 2025, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a rendu des décisions sans précédent suite à ces litiges, établissant des précédents mondiaux pour plus de 170 pays sous le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, afin de garantir l’accès aux services de santé reproductive et de protéger les filles contre la maternité forcée, rapporte TopTribune.
Les mouvements féministes tels que Niñas, No Madres ont uni leurs forces avec des organisations comme Surkuna, MTM (Mujeres Transformando el Mundo) et OSAR (Observatoire en Santé Sexuelle et Reproductive) pour renforcer ces luttes transnationales pour la justice. Ces alliances témoignent de la nécessité d’un travail collectif et de la stratégie pour surmonter les obstacles rencontrés dans la lutte pour les droits des femmes.
Catalina a affirmé après la victoire de ces affaires : « Maintenant, au lieu d’être mères, les filles pourront rêver. Et comme moi, un jour, devenir des moteurs de changement. » Ces déclarations soulignent l’importance de garantir un avenir sans contraintes pour les jeunes filles, où leurs aspirations peuvent se réaliser sans les droits reproductifs compromis.
Ces avancées témoignent d’un changement de paradigme dans la reconnaissance des droits reproductifs, et marquent une étape importante dans la lutte pour l’égalité des sexes et la justice sociale en Amérique latine.