Carla Bruni, soutien indéfectible de Nicolas Sarkozy face aux critiques
Dans une vidéo diffusée le 29 septembre sur les réseaux sociaux, Carla Bruni, guitariste, interprète Let it Be des Beatles, apportant ainsi son soutien à son mari récemment condamné à cinq ans de prison pour financement illégal de campagne électorale. Ce changement de cap politique est l’illustration d’un parcours complexe, d’une artiste de gauche à une fervente partisane de la droite, rapporte TopTribune.
En 2007, alors que Nicolas Sarkozy est en lice pour la présidence, Carla Bruni, à l’époque encore italienne et votant à gauche, affirme : « Je ne voterai jamais à droite« . Cependant, après leur rencontre, son opinion évolue rapidement. Elle s’engage dans des événements politiques en opposition aux politiques d’immigration de la droite, mais finit par tomber amoureuse du futur président.
Jacques Séguéla, publicitaire, raconte qu’elle a d’abord refusé de dîner avec Sarkozy, qualifiant cet homme de droite d’irrecevable. Cependant, il l’a encouragée en soulignant qu’elle changerait d’avis. Effectivement, ce rendez-vous a marqué le début d’une romance qui la verrait embrasser le pouvoir : « Les hommes de pouvoir séduisent« , déclarait-elle déjà en 1993. Cette inclination pour le pouvoir s’est intensifiée au fur et à mesure que leur relation se développait.
« J’aime le pouvoir, je trouve ça génial, je trouve ça mieux que l’argent »
Carla Bruni, en 1993sur France Inter
En 2008, tout en soutenant son mari, elle conserve son identité artistique. Interrogée sur les critiques qui lui reprochent son changement d’allégeance, elle répond : « Je comprends absolument toutes les réactions« . Malgré son mariage avec Sarkozy, elle continue à affirmer ses « réflexes épidermiques de gauche ». Cependant, en 2011, elle admet qu’elle ne se sent plus de gauche, mais plutôt « ultra-sarkozyste« , reconnaissant sans ambages : « Je croyais que j’étais de gauche, pardi! Et je me suis mariée…«
Cette transformation reflète un tournant non seulement dans sa vie personnelle, mais également dans le paysage politique français, où l’ex-première dame incarne une nouvelle facette de la droite.