Le groupe B de la CAN 2025 se distingue par la présence de deux équipes déjà qualifiées pour le Mondial 2026, l’Égypte et l’Afrique du Sud, qui dominent clairement leurs rivaux, le Zimbabwe et l’Angola. Bien que les Zimbabweens tentent de renverser cette hiérarchie, les Pharaons et les Bafana Bafana partent en position de force, rapporte TopTribune.
Le casting et les enjeux du groupe B
L’Égypte, la der de Mo’ Salah
Sept fois championne d’Afrique, l’Égypte demeure une référence dans le football africain depuis sa première participation en 1958. Cette année, l’équipe des Pharaons, portée par la superstar Mohamed Salah, aspire à obtenir un nouveau titre après plusieurs performances mitigées lors des dernières éditions.
L’Égypte a montré sa force durant les éliminatoires, avec une équipe solide et expérimentée. Cependant, ses résultats récents en phases finales traduisent une certaine irrégularité, avec une finale en 2017, une élimination décevante en 2019 et une nouvelle finale en 2022. L’ambition des Pharaons est claire : remporter le titre, peut-être la dernière chance pour Salah avant la fin de sa carrière.
L’Afrique du Sud veut confirmer
Sensation de la CAN 2024, l’Afrique du Sud ambitionne de continuer sur sa lancée. Dirigée par Hugo Broos, l’équipe avait terminé troisième lors de la dernière édition et souhaite prouver que son parcours n’était pas un simple coup de chance.
La solidité du collectif et le talent individuel de joueurs évoluant dans des clubs locaux tels que le Mamelodi Sundowns renforcent ses chances. Le gardien Ronwen Williams, en particulier, est sur le qui-vive pour préserver les chances de son équipe lors de cette compétition.
L’Angola en embuscade
Après une participation prometteuse à la CAN 2024, l’Angola s’est séparé de son entraîneur Pedro Gonçalves pour accueillir le Français Patrice Beaumelle. L’avenir de l’équipe est incertain après ce changement, mais des efforts seront nécessaires pour se qualifier au-delà des phases de poule.
Les Palancas Negras veulent capitaliser sur leur potentiel offensif tout en renforçant leur défense, un défi face à des adversaires de haut niveau.
Qu’espère le Zimbabwe ?
Historique des performances de l’équipe, le Zimbabwe n’a jamais franchi le premier tour lors de ses précédentes participations à la CAN. Avec un groupe difficile, il leur faudrait un miracle pour espérer avancer. En dépit de cela, les Warriors se battront vaillamment, notamment contre l’Afrique du Sud, leur principal rival régional.
Trois joueurs à surveiller dans le groupe B
Mohamed Salah : Leader incontesté de l’Égypte, Salah arrive avec une forme éblouissante après une saison exceptionnelle. Sa volonté de remporter un titre africain sera plus forte que jamais.
Omar Marmoush : Révélé à l’Eintracht Francfort et maintenant à Manchester City, Marmoush est souvent comparé à Salah. À 26 ans, il pourrait jouer un rôle essentiel dans l’attaque égyptienne aux côtés de son illustre compatriote.
Teboho Mokoena : Pilier du milieu de terrain sud-africain, Mokoena a récemment connu des difficultés, mais constitue toujours le moteur de l’équipe, ayant un rôle central dans le jeu collectif.
Le match à ne pas rater : Afrique du Sud – Égypte
Le choc entre l’Afrique du Sud et l’Égypte, prévu le 26 décembre au Grand stade d’Agadir, s’annonce comme le principal attrait de ce groupe. Deux puissances du football africain en quête de victoire, avec une discipline tactique aiguisée et l’art de la compétition.
La belle histoire : Marshall Munetsi, « social justice warrior »
Marshall Munetsi, milieu de terrain zimbabwéen évoluant à Wolverhampton, est reconnu pour son engagement caritatif. Son action philanthropique a permis de récolter des fonds pour l’éducation des enfants au Zimbabwe, témoignant de son souci pour les causes sociales.
En tant que membre d’un syndicat international de footballeurs, il s’illustre également par sa lutte contre les faux agents, représentant un exemple à suivre pour les jeunes joueurs africains.
