Cambriolage au Louvre : un scandale politique à la suite du vol de joyaux
Le Louvre a fermé ses portes le lundi 20 octobre, après un audacieux cambriolage survenu dimanche matin, où huit bijoux d’une valeur inestimable ont été dérobés. Cet incident soulève des questions cruciales sur la sécurité des collections du plus grand musée de Paris et engendre une controverse politique intense, rapporte TopTribune.
Les réactions politiques ne se sont pas fait attendre. Le député du Rassemblement National, Philippe Ballard, a déclaré : « C’est à l’image du pays : c’est inquiétant. C’est un effondrement total et complet. » Quant à lui, Gérald Darmanin, ministre de la Justice, a reconnu sur France Inter que « nous avons failli. » Il a décrit le vol comme « rocambolesque » et qui « donne une image déplorable de la France. » Le sénateur communiste Ian Brossat, candidat à la mairie de Paris, a pointé du doigt la ministre de la Culture, Rachida Dati, en déclarant qu’elle avait clairement une part de responsabilité dans ce fiasco. Il a souligné que la vulnérabilité du musée était bien connue et que les employés avaient déjà exprimé des inquiétudes, ajoutant : « C’est l’évidence quand on est ministre de la Culture, qu’on a le ‘casse’ du musée du Louvre, qu’on avait été alertée au préalable…”
« S’il s’agissait de ces bijoux à elle, mon petit doigt me dit que Rachida Dati aurait davantage veillé à leur sécurité. »
Ian Brossat, sénateur communisteà Franceinfo
Philippe Goujon, maire Les Républicains du 15e arrondissement, a également critiqué le discours de Brossat, l’accusant d’hypocrisie : « La duplicité de Ian Brossat est sans limites. » Il a souligné que les dispositifs de sécurité avaient fonctionné, avec les alarmes se déclenchant lors du vol. Cependant, il a admis qu’il y avait de la place pour des améliorations, faisant référence à un rapport de la Cour des comptes qui révèle que près d’un tiers des salles du musée ne bénéficient pas de vidéosurveillance dans la zone du cambriolage. Par ailleurs, la CGT Culture a dénoncé un manque de personnel au sein du musée, soulignant des insuffisances dans le dispositif de sécurité.