Budget français : Sylvain Maillard défend la stratégie du gouvernement face aux critiques
Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République de Paris, a clarifié la position du gouvernement sur le budget lors de son intervention à la Matinale de franceinfo le 29 septembre. Il a souligné les intentions budgétaires du bloc central et les orientations présentées par Sébastien Lecornu aux parlementaires pour l’élaboration du budget, rapporte TopTribune.
Au cours de l’entretien, Maillard a évoqué le refus du Premier ministre de céder aux exigences des socialistes, comme la mise en place de la taxe Zuckman ou la suspension de la réforme des retraites. Il a précisé que le Premier ministre se préparait à défendre sa politique devant le Parlement, avec des discussions prévues pour la semaine suivante. « C’est nous qui allons pouvoir construire le budget », a affirmé Maillard, mettant en avant l’importance de ce processus face à l’évolution actuelle des responsabilités gouvernementales.
Concernant les délibérations budgétaires, il a insisté sur le fait que les députés doivent assumer leur rôle et travailler méticuleusement sur le budget, en consacrant les heures nécessaires, pour arriver à une version finale qui pourra être améliorée au fur et à mesure des échanges entre l’Assemblée nationale et le Sénat. Maillard a exprimé l’espoir de parvenir à une majorité, malgré les inquiétudes exprimées par certains membres, notamment ceux du Rassemblement national, quant à une éventuelle adoption du budget sans vote.
Maillard a également abordé la position des socialistes, déclarant que le bloc central reste ouvert au dialogue mais qu’il est essentiel que chacun prenne ses responsabilités pour l’élaboration d’un budget cohérent. « Nous devons faire des efforts, et des efforts importants, » a-t-il ajouté, tout en soulignant que le Parti socialiste semble avoir du mal à comprendre les enjeux actuels.
Interrogé sur les affirmations du Premier ministre concernant la nécessité d’un débat sur la justice fiscale, Maillard a rejeté l’idée de justice fiscale, précisant que la France est déjà l’un des pays avec le plus haut niveau de prélèvements. « Il est essentiel que chacun fasse un effort proportionnel à ses capacités, » a-t-il conclu, indiquant que le gouvernement est prêt à discuter des mesures appropriées dans cette direction.
