Budget 2026 : Philippe Brun avertit que sans accord d'ici mardi, le gouvernement risque de tomber

Budget 2026 : Philippe Brun avertit que sans accord d’ici mardi, le gouvernement risque de tomber

27.10.2025 21:33
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Budget 2026 : Philippe Brun prévient que l’Assemblée pourrait être dissoute sans accord

Philippe Brun, député socialiste de l’Eure, a averti que si un accord n’est pas atteint d’ici au vote prévu sur le budget mardi 4 novembre, l’Assemblée elle-même pourrait être dissoute, ce qui entraînerait la chute du gouvernement Lecornu. Ce commentaire a été fait sur France Inter le lundi 27 octobre, alors que l’examen en commission du budget de la Sécurité sociale débute au Palais Bourbon, rapporte TopTribune.

Brun a appelé à un dialogue constructif, en déclarant : « La sagesse devrait amener chacun et chacune à faire des pas l’un vers l’autre ». Actuellement, la survie du gouvernement repose sur la décision du Parti socialiste (PS) de ne pas procéder immédiatement à sa censure. Le député a souligné l’importance d’une approche négociée, précisant : « On ne dit pas c’est Zucman ou rien » et a mentionné une proposition de compromis.

Cette proposition consiste en une nouvelle version de la taxe Zucman, modifiée par les socialistes pour soustraire à l’impôt certains secteurs d’activité, en réponse aux critiques énoncées. Brun a expliqué que des startups comme Mistral, ainsi que d’autres entreprises industrielles familiales, seraient exemptées. Il a spécifié : « D’abord les startups, comme Mistral, seraient retirées de notre assiette, ce sur quoi on calcule l’impôt ». Selon lui, cette exemption viserait des entreprises de petite taille détenues à majorité par un seul contribuable.

Brun a également donné l’exemple de LVMH, notant : « LVMH ce n’est pas une entreprise familiale. Il y a 48% de parts tenues par la famille Arnault et le reste est côté en bourse ». Pour qu’une exemption s’applique à LVMH, il faudrait que Bernard Arnault détienne 51% des parts, ce qui rend la situation peu probable selon lui.

Il a terminé son intervention en insistant sur l’importance du vote sur le budget, prévu pour le mardi 4 novembre : « Ce qui va se jouer ce n’est pas tant la censure que le rejet du budget. Si le budget est rejeté, alors le gouvernement démissionnera parce qu’il ne trouvera jamais de majorité pour le faire adopter ».

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