Budget 2026 : François Bayrou dévoile son plan d'austérité pour les anciens présidents et premiers ministres dépouillés de leurs avantages.

Budget 2026 : François Bayrou dévoile son plan d’austérité pour les anciens présidents et premiers ministres dépouillés de leurs avantages.

16.07.2025 08:14
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Le 15 juillet 2025, François Bayrou, le Premier ministre, a dévoilé les lignes directrices du budget pour l’année 2026. Ce plan ambitieux vise à diminuer le déficit public ainsi qu’à stabiliser la dette de la France. Pour atteindre ces objectifs, le gouvernement prévoit d’économiser un total de 43,8 milliards d’euros à travers plusieurs secteurs clés, tout en s’assurant que cette charge soit « partagée par tous », rapporte TopTribune.

Une année blanche pour les dépenses publiques

En ce qui concerne la fiscalité, 2026 sera une année blanche : les barèmes fiscaux et sociaux resteront figés au même niveau qu’en 2025, sans augmentation des prestations sociales ni des pensions de retraite. Une nouvelle « contribution de solidarité » exceptionnelle sera mise en place pour les plus hauts revenus, accompagnée d’un effort accru pour identifier les niches fiscales jugées non efficaces.

Les retraités les plus aisés seront particulièrement touchés : la suppression de l’abattement de 10 % sur leurs revenus sera remplacée par un abattement maximal de 2 000 euros, ce qui exclura effectivement tous les retraités recevant plus de 20 000 euros de pension annuelle, selon les déclarations du ministre de l’Economie, Eric Lombard.

Santé : plus de reste à charge, moins de prises en charge

En matière de santé, le gouvernement vise à réaliser 5 milliards d’euros d’économies en responsabilisant davantage les patients. Pour cela, il est prévu de doubler le plafond de la franchise médicale. La gestion des arrêts maladie sera aussi renforcée pour prévenir les abus, et certains remboursements à 100 % pourraient être réévalués afin de mieux cibler les besoins réels des patients.

Par ailleurs, le gouvernement envisage de réduire certains remboursements pour les patients souffrant d’ALD (affections de longue durée), en priorisant les soins essentiels et les médicaments directement liés à la maladie plutôt que certains soins annexes.

Travail : deux jours fériés de moins ?

Pour le secteur du travail, le gouvernement envisage de supprimer deux jours fériés dès 2026, à savoir le 8 mai et le lundi de Pâques, dans le but d’accroître le volume global de travail disponible dans l’économie. Le Premier ministre souhaite également encourager le retour à l’emploi des jeunes et des seniors à travers une réforme de l’assurance chômage et du droit du travail. Une « allocation sociale unifiée » devrait également être mise en place pour simplifier le système d’aides sociales et stimuler l’activité professionnelle.

En ce qui concerne la fonction publique, François Bayrou a annoncé la suppression de 3 000 postes dès 2026, ainsi qu’une règle stipulant que pour chaque fonctionnaire partant à la retraite, un sur trois ne sera pas remplacé. Les salaires des agents publics resteront également gelés durant cette période de rigueur budgétaire. Par ailleurs, les collectivités locales devront modérer leurs dépenses, avec un contrôle strict sur les dotations financières allouées par l’État.

Plus de crédits pour la Défense malgré l’austérité

La défense sera l’un des rares domaines à bénéficier d’une augmentation notable de budget : les dépenses militaires devraient accroître de 3,5 milliards d’euros en 2026, afin de renforcer le budget face aux nouvelles menaces géopolitiques.

Ce plan global, décrit par François Bayrou comme étant « exigeant mais nécessaire », sera soumis au Parlement dans les mois à venir, où il pourra être ajusté avant son adoption finale. Les premières réactions des différents groupes politiques semblent toutefois indiquer qu’une censure du gouvernement pourrait survenir à l’automne.

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