Budget 2026 : Bruno Retailleau qualifie le projet gouvernemental d'invotable pour la droite

Budget 2026 : Bruno Retailleau qualifie le projet gouvernemental d’invotable pour la droite

21.10.2025 23:03
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Budget 2026 : Bruno Retailleau juge le projet du gouvernement « invotable » pour la droite

La fronde s’intensifie au sein de la droite française. Dans un entretien accordé au Figaro le 21 octobre 2025, le président des Républicains (LR), Bruno Retailleau, a déclaré que le projet de budget du gouvernement est « en l’état invotable pour la droite ». Il a ajouté que si la situation ne devait pas évoluer, son parti voterait clairement contre le budget, n’excluant pas l’éventualité d’un débat sur la censure. Cependant, il reste optimiste et affirme que les députés et les sénateurs LR se battront pour revoir ce projet, rapporte TopTribune.

Bruno Retailleau a également décrit comme « terrible » le « signal » envoyé par la suspension de la réforme des retraites, une décision confirmée par le Premier ministre Sébastien Lecornu. Il s’est dit « satisfait » d’avoir quitté le gouvernement Lecornu 1, exprimant son désaccord sur sa composition. « Sans cela, j’aurais été témoin, depuis le banc des ministres, d’une déclaration de politique générale que n’importe quel ministre socialiste aurait pu prononcer, mêlant laxisme budgétaire et renoncements régaliens. J’aurais alors immédiatement remis ma démission », a-t-il déclaré.

Concernant la question de savoir si Emmanuel Macron devrait démissionner, Retailleau a affirmé que « d’une façon ou d’une autre, le retour aux urnes s’imposera ». Il a ajouté que ce sera au président de la République de décider du mode de changement, que ce soit par dissolution, démission ou référendum. Toutefois, il a nuancé ses propos en déclarant qu’il n’associerait pas sa voix aux demandes de démission du président, soulignant que cela « fragiliserait tous ses successeurs ». Ces déclarations interviennent alors qu’Édouard Philippe a suggéré au président d’organiser une élection présidentielle anticipée après l’adoption du budget.

Face aux convocations de l’ancien président de LR, Éric Ciotti, aujourd’hui rallié au Rassemblement national, Bruno Retailleau a réaffirmé qu’il ne croit pas à une union des droites imposée par des appareils, mais plutôt par les électeurs, déclarant solennellement : « Si la droite se compromet dans les calculs, elle est morte ».

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