Budget 2025 : l'Elysée, l'Assemblée nationale et le Sénat ne vont pas augmenter leur dotation pour l'année prochaine
Budget 2025 : l'Elysée, l'Assemblée nationale et le Sénat ne vont pas augmenter leur dotation pour l'année prochaine

Budget 2025 : l’Elysée, l’Assemblée nationale et le Sénat ne vont pas augmenter leur dotation pour l’année prochaine

15.10.2024
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Les crédits de la présidence devaient passer de 122,6 millions d’euros à 125,7 millions, soit une augmentation supérieure à la hausse globale des prix prévue en 2025 par le projet de budget (1,8% d’inflation moyenne).

Pas d’augmentation. L’Elysée ne demandera pas une hausse de sa dotation pour 2025, a déclaré mardi 15 octobre la présidence après la polémique suscitée par l’augmentation de son budget de 2,5% prévue dans le projet de loi de finances. Alors que « le gouvernement a annoncé de nombreuses économies »« le chef de l’Etat souhaite que la présidence de la République donne l’exemple », a ajouté l’Elysée dans un communiqué.

Les crédits de la présidence devaient passer de 122,6 millions d’euros à 125,7 millions, soit une augmentation supérieure à la hausse globale des prix prévue en 2025 par le projet de budget (1,8% d’inflation moyenne).

Des décisions « normales et indispensables »

Ce budget prévoyait aussi une hausse des dotations de 1,7% pour le Sénat et l’Assemblée nationale. Le premier fonctionne actuellement avec plus de 353,3 millions d’euros de budget, la seconde avec 607 millions d’euros. Les deux chambres du Parlement ont aussi déclaré mardi un effort budgétaire via un communiqué des présidents Yaël Braun-Pivet (Assemblée) et Gérard Larcher (Sénat). « Il est normal et indispensable que les deux assemblées participent à l’effort demandé », écrivent-ils. Les deux entités proposeront lors des débats budgétaires de l’automne de renoncer à l’indexation de la dotation du Parlement sur le taux d’inflation.

Ces hausses avaient été jugées inacceptables pour les oppositions alors que le gouvernement est en quête de 40 milliards d’euros d’économies. Le ministre de l’Economie, Antoine Armand, avait lui-même estimé « cette augmentation pas compréhensible pour nos concitoyens », rappelant sur BFMTV dimanche soir que « l’exemplarité doit s’appliquer à tous »

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