Budget 2025 : la ministre de la Transition écologique menace de démissionner si elle n'a pas les "moyens de son action"
Budget 2025 : la ministre de la Transition écologique menace de démissionner si elle n'a pas les "moyens de son action"

Budget 2025 : la ministre de la Transition écologique menace de démissionner si elle n’a pas les « moyens de son action »

18.10.2024
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Pour le moment, le budget alloué à son ministère n’est pas à « la hauteur de la situation », assure Agnès Pannier-Runacher.

Nouvelle menace de démission au gouvernement. Après celle de Didier Migaud, qui réclamait plus de moyens pour la Justice, Agnès Pannier-Runacher a averti vendredi 18 octobre que si son ministère n’avait pas « les moyens de [son] action » dans le budget 2025, elle « en tirerai[t] les conclusions »« Il faut un budget qui soit à la hauteur de la situation et ce n’est pas le cas aujourd’hui », a-t-elle déclaré sur BFMTV/RMC. « Je veux surtout travailler à avoir les moyens de mon action (…) si je ne les ai pas, j’en tirerai les conclusions », a-t-elle assuré. L’examen du projet de loi de finance se poursuit aujourd’hui en commission. Suivez notre direct.

Les députés rejettent la hausse de la taxe sur l’électricité. Les députés ont supprimé un article prévoyant de donner la possibilité au gouvernement de taxer l’électricité à un niveau supérieur à la période d’avant crise énergétique, en adoptant deux amendements de suppression : l’un présenté par le Rassemblement national, le second présenté puis retiré par la Droite républicaine, avant d’être repris par le président de la commission des Finances Éric Coquerel (LFI).

La mesure sur le malus automobile à la trappe. Les députés ont également supprimé un article prévoyant d’alourdir le malus automobile pour les véhicules essence et diesel, à l’initiative de la droite, et avec le soutien du RN. Le rapporteur général du budget Charles de Courson (Liot) s’est montré plutôt favorable à cette suppression, dénonçant une réforme « excessive » qui pourrait toucher jusqu’à « 80% » des véhicules.

Le PS de l’Isère investit sa propre candidate pour la législative partielle. La Fédération socialiste de l’Isère a désigné jeudi soir la conseillère départementale Amandine Germain comme candidate à l’investiture du Nouveau Front Populaire dans la 1ère circonscription du département, vacante depuis la démission de l’ex-LFI Hugo Prevost, mais laisse la porte ouverte à une candidature de Lucie Castets. « Je suis prête à aider mais pas à n’importe quelle condition », a assuré la figure de l’union à gauche.

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