Quelques mois après avoir été accusée d’être un homme, Brigitte Macron fait à nouveau l’objet de critiques sur les réseaux sociaux, cette fois autour de sa rémunération supposée. Selon un post de l’internaute « Escalet83 », elle toucherait « 33.333 euros par mois ». Ce chiffre a suscité l’attention, recueillant plus de 120.000 vues sur X, et a été relayé par plusieurs utilisateurs. Les questions sur cette prétendue somme sont alimentées par des commentaires d’internautes, qui s’interrogent sur la légitimité d’un tel salaire, d’autant plus que Brigitte Macron n’a pas de frais de représentation associés à son rôle de Première dame, rapporte TopTribune.
FAKE OFF
Cependant, il convient de clarifier que Brigitte Macron ne perçoit aucun salaire. La Charte de transparence relative au statut du conjoint du chef de l’État, publiée en août 2017, stipule qu’elle « ne bénéficie d’aucune rémunération à ce titre » et n’a ni « de frais de représentation », ni « d’aucun budget propre ». Bien que des « moyens financiers » soient alloués par l’État pour couvrir les dépenses directement liées à ses activités, ces montants ne correspondent en aucun cas aux affirmations circulant sur internet.
Selon le dernier rapport de la Cour des comptes, ces dépenses sont évaluées à 316.980 euros pour 2024, soit une moyenne mensuelle de 26.415 euros. Ainsi, le montant avancé par certains utilisateurs de réseaux sociaux est qualifié de pure intox.
Un coût total de dépenses en légère hausse
Dans ce rapport, la Cour des comptes souligne que ce montant représente seulement « 0,25 % » du budget total de la présidence. Il englobe les salaires de deux collaborateurs qui s’occupent de la gestion de l’agenda et des relations avec la presse, ainsi que ceux de deux assistantes à temps partiel. En outre, la Cour des comptes note une légère augmentation des dépenses, celles-ci ayant été de 309.484 euros en 2023 et 315.808 euros en 2022.
En plus de ces dépenses liées à son rôle, Brigitte Macron perçoit également une pension de retraite d’enseignante. Son patrimoine immobilier, tel que la Villa Monéjan au Touquet, héritée de ses parents, constitue un autre revenu, informe le média L’Essentiel de l’Éco.
