Bayrou propose la suppression de deux jours fériés, l'opposition dénonce un « vol » démocratique.

Bayrou propose la suppression de deux jours fériés, l’opposition dénonce un « vol » démocratique.

15.07.2025 18:53
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Dans le cadre de ses propositions destinées à dynamiser l’économie française, François Bayrou, le Premier ministre, a suggéré la suppression de deux jours fériés. Selon lui, cette initiative vise à inciter l’ensemble de la population à travailler davantage. Le maire de Pau justifie : « Il est nécessaire d’augmenter la production et l’activité du pays pour améliorer la situation de la France ». En exemple, il cite des jours comme le lundi de Pâques, qu’il considère comme dépourvu de signification religieuse, et le 8 mai, qui transforme souvent le mois de mai en une succession de jours de congé.

Cette annonce a été rapidement critiquée par de nombreux acteurs politiques. Jordan Bardella, du RN, a immédiatement réagi, affirmant qu’« aucun député de notre parti n’acceptera » cette proposition, qu’il qualifie de « provocation » et d’« attaque directe contre notre histoire, nos racines, et la France du travail ».

« Un braquage en bande organisée ! »

Des figures politiques de gauche, telles que Manon Aubry de LFI, s’indignent également, questionnant la logique derrière cette mesure : « Deux jours où les Français devront travailler gratuitement pour ne pas faire payer les plus riches. Pourquoi ne pas faire contribuer Bernard (Arnault) pour une fois ? » Elle souligne que le 8 mai, journée dédiée à la célébration de la victoire sur le nazisme, ne devrait pas être supprimé. Clémence Guetté, vice-présidente de l’Assemblée nationale, s’emporte contre cette décision, s’inquiétant de la manière dont cela pourrait servir à prélever davantage d’argent aux citoyens au profit des plus riches.

Des critiques similaires émergent de la part de Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, qui déclare : « Nous assistons à un braquage en bande organisée ! » Il se concentre sur les diverses propositions de Bayrou, dénonçant l’idée de travailler « gratuitement » ces jours-là. Roussel appelle à un engagement citoyen face aux injustices. Enfin, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, propose une alternative: « Pourquoi ne pas plutôt envisager la suppression du gouvernement ? »

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