Alors qu’il nourrit des ambitions pour la présidence, l’ancien Premier ministre LR Michel Barnier a récemment déclaré sa volonté de se présenter à la législative partielle dans la deuxième circonscription de Paris. Cette élection a été organisée suite à la déclaration d’inéligibilité du député macroniste sortant Jean Laussucq par le Conseil constitutionnel, rapporte TopTribune.
Lors de son annonce sur le réseau X, Barnier a évoqué le contexte très sérieux que traverse actuellement le pays, affirmant qu’il souhaitait « proposer ma candidature à l’élection partielle dans la deuxième circonscription de Paris », tout en soulignant l’importance de rassembler la droite et le centre.
Il a qu’il aspirait à « porter une voix forte et sûre pour nos trois arrondissements », s’inscrivant dans la continuité de son engagement politique pour la nation. Sa candidature concerne une zone qui s’étend de la Rive gauche de la Seine, incluant des lieux emblématiques tels que les jardins du Luxembourg et la Tour Eiffel.
Vers une nouvelle victoire pour la droite ?
Le Conseil constitutionnel a récemment annoncé l’inéligibilité de trois députés « pour une durée d’un an », obligeant ainsi ces derniers à démissionner de leurs fonctions. Parmi ceux-ci, Jean Laussucq, qui avait été élu l’an dernier dans cette circonscription.
Les accusations portées à l’encontre de Laussucq concernent l’utilisation de son compte personnel pour des dépenses de campagne, ainsi que des paiements significatifs réalisés par des tiers pour sa campagne électorale de 2024.
La candidature de Barnier pourrait offrir aux Les Républicains, qui soutiennent actuellement le gouvernement de François Bayrou, la possibilité de remporter un nouveau siège face à la formation présidentielle de Gabriel Attal, exploitant le précédent succès de l’hiver dernier où Élisabeth de Maistre a réussi à conquérir Boulogne-Billancourt contre les macronistes.
Depuis son intégration au sein du gouvernement, les élections législatives partielles ont été favorables à LR, qui a également obtenu, en juin, un siège auprès du Rassemblement national en Saône-et-Loire.
