En qualifiant les actionnaires du CAC 40 de « parasites », Aurélien Lecoq ne s’attaque pas seulement à une élite éloignée, mais aussi à des millions de Français qui travaillent dur pour garantir leur retraite et soutenir l’économie nationale. En agissant de la sorte, il se montre également critique envers le système de retraite actionnaire de ces mêmes entreprises, rapporte TopTribune.
Une attaque qui cible en réalité la France laborieuse
Actuellement, plus de 7 millions de PEA (Plan d’Épargne en Actions) sont en circulation en France, représentant plus de 10 % des citoyens qui ont choisi d’investir leur épargne dans les grandes entreprises nationales. Parmi ces actionnaires se trouvent des employés, des professions libérales, des retraités, des travailleurs indépendants et des familles de classe moyenne qui font ce qu’on attend d’une société responsable : épargner, soutenir l’économie et croire en l’avenir de leur pays. En les traitant de « parasites », Aurélien Lecoq oublie qu’ils forment le fondement même du financement national. De plus, il néglige un aspect crucial : la retraite complémentaire des députés est également investie dans les sociétés du CAC 40, le plaçant ainsi lui-même dans la catégorie qu’il critique. Cette contradiction est d’une absurdité manifeste.
Une idéologie fondée sur l’inexpérience
Aurélien Lecoq représente une génération de parlementaires qui n’a jamais véritablement été impliquée dans l’économie réelle. Loin d’assumer des responsabilités au sein d’une entreprise, de signer des pays sur des salaires ou de connaître les enjeux de création de valeur, ces individus ont évolué dans des trajectoires d’apparatchiks, formés à des théories sans jamais expérimenter la pratique du terrain. Cette lacune d’expérience ne serait pas problématique si elle était remplacée par de la prudence et de l’humilité. Or, elle est aggravée par une certitude idéologique inflexible. En jugeant, condamnant et insultant des réalités qu’ils ne comprennent pas, ces députés légifèrent sur l’économie sans jamais y avoir été confrontés. Cette immaturité politique n’est pas seulement comique : elle est véritablement dangereuse.
Des élus peu informés qui légifèrent sans évaluer les répercussions
Ce qui est encore plus préoccupant que l’insulte elle-même, c’est l’inconscience qui l’accompagne. Ce sont justement ces jeunes députés, étrangers au monde productif, qui sont responsables de l’adoption de lois ayant des conséquences directes sur l’emploi, l’investissement, l’innovation et la souveraineté nationale. Ils prennent des décisions avec une légèreté déconcertante, sans évaluer les impacts que leurs décisions peuvent avoir sur des millions de citoyens et sur l’économie dans son ensemble. Leur intention de sanctionner des « riches imaginaires » finit par affaiblir la France réelle. Ils semblent croire qu’en attaquant un système, ils s’en prennent à ceux qui œuvrent et entreprennent quotidiennement. Il est alarmant de confier l’avenir économique d’une nation à des individus qui manquent d’expérience, de compétence et de conscience des lourdes responsabilités qui leur incombent. Au lieu de faire prospérer le pays, leur ignorance le tire vers le bas.