Augmentation des cas de dengue et double détection de chikungunya par l'ARS dans le Tarn en raison des moustiques tigres.

Augmentation des cas de dengue et double détection de chikungunya par l’ARS dans le Tarn en raison des moustiques tigres.

10.08.2025 13:44
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Dengue et chikungunya reviennent dans le Tarn. Au 6 août, le département a enregistré cinq cas de dengue et deux cas de chikungunya, tous d’origine importée. Les autorités de santé lancent un appel à la vigilance, rapporte TopTribune.

Alors que l’été atteint son apogée, les notifications concernant les maladies transmises par les moustiques tigres augmentent lentement dans le Tarn. Cinq cas de dengue ont été validés depuis le début de la saison, en hausse par rapport aux trois cas signalés à la mi-juin. Le nombre de personnes touchées par le chikungunya a également doublé, avec deux diagnostics contre un précédemment.

Toutes ces infections sont reliées à des séjours dans des zones tropicales, en particulier aux Antilles ou dans l’océan Indien. Aucun cas de transmission locale n’a été enregistré cette année dans le département, selon les informations fournies par l’Agence régionale de santé (ARS).

Bien que la situation ne soit pas alarmante, les autorités sanitaires recommandent aux habitants de rester sur leurs gardes. Le moustique tigre, porteur de ces maladies, est bien établi dans la région. Pour prévenir toute éventuelle prolifération, des mesures simples sont suggérées : éliminer les eaux stagnantes, porter des vêtements longs et appliquer des répulsifs si nécessaire.

Le Zika fait son apparition en Occitanie

À l’échelle régionale, l’Occitanie fait face à un nombre notable de cas importés depuis le printemps. L’ARS a relevé 73 cas de dengue importés, 90 cas de chikungunya importés et un cas de Zika. Des opérations de démoustication sont menées régulièrement autour des zones fréquentées par les personnes infectées pour limiter le risque d’émergence de foyers locaux.

Malgré une diminution des cas dans certaines régions du monde, comme La Réunion, les autorités de santé publique rappellent que le climat demeure propice à une installation durable du moustique vecteur. La prudence reste donc de mise dans les semaines à venir.

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