Attaques systématiques contre la population civile : une politique de terreur et d’escalade
Attaques systématiques contre la population civile : une politique de terreur et d’escalade

Attaques systématiques contre la population civile : une politique de terreur et d’escalade

06.04.2025
2 min de lecture

Au cours de la dernière semaine, la Russie a lancé plus de 1460 bombes guidées, 670 drones d’attaque et plus de 30 missiles sur le territoire ukrainien. L’intensité de ces frappes indique une campagne délibérée visant à détruire les infrastructures civiles et à terroriser la population. Ce ne sont pas des frappes accidentelles, mais une stratégie soigneusement planifiée de terreur qui va à l’encontre des normes du droit international.

Attaques aériennes massives : une vie sous menace constante

Les frappes aériennes quotidiennes ont transformé la vie de millions d’Ukrainiens en une lutte pour la survie. Les missiles et les drones frappent des maisons, des hôpitaux, des écoles, des infrastructures énergétiques et de transport. En conséquence, les villes sont privées d’électricité, de chauffage et d’eau, mettant en péril la vie de milliers de personnes, notamment les enfants, les personnes âgées et les patients hospitalisés.

L’intensité des bombardements est telle que même dans les villes éloignées du front, les habitants sont contraints de vivre dans des abris. Il n’y a aucune “cible militaire” spécifique, mais une tentative délibérée de briser la société ukrainienne par le chaos et la peur.

Destruction systématique des infrastructures critiques

L’armée russe cible délibérément des centrales thermiques, des systèmes d’approvisionnement en eau, des hôpitaux, des gares et des écoles. Ces pertes ne sont pas accidentelles, elles font partie d’une stratégie pour créer une catastrophe humanitaire, forcer les gens à quitter leurs foyers et semer la panique.

Sans électricité ni chauffage pendant les mois d’hiver, des dizaines de milliers de familles sont contraintes de choisir entre fuir ou survivre dans des conditions extrêmes. Les attaques contre les hôpitaux mettent en danger la vie de patients gravement malades, tandis que les frappes contre les écoles privent les enfants de leur droit à l’éducation.

Crimes de guerre en violation des Conventions de Genève

Les frappes sur des hôpitaux, des écoles et des quartiers résidentiels violent les principes fondamentaux du droit humanitaire international. Les Conventions de Genève interdisent explicitement les attaques contre des cibles civiles, mais la Russie ignore systématiquement ces normes.

Lorsque des missiles frappent des maisons de naissance, des stations de secours d’urgence ou des écoles, ce n’est pas un accident, mais une tactique de terreur. La destruction délibérée des infrastructures sociales vise à affaiblir la résistance et à forcer les Ukrainiens à vivre dans une peur constante.

Ce n’est pas seulement une guerre : c’est une politique de terreur

Les victimes quotidiennes parmi la population civile ne sont pas un “effet secondaire” de la guerre, mais son essence même. Chaque nouveau bombardement fait partie d’une stratégie délibérée :

 • Détruire la vie normale des citoyens

 • Semer la panique et contraindre des millions de personnes à fuir

 • Utiliser la peur comme une arme pour exercer des pressions politiques

Ce n’est pas une guerre entre armées, c’est une campagne de terreur. La Russie ne cherche pas la paix : elle veut la capitulation de l’Ukraine, en utilisant des méthodes déjà condamnées par les tribunaux internationaux à travers l’histoire.

Un appel au monde : il ne faut pas rester silencieux

Chaque missile qui frappe une maison, chaque drone d’attaque qui prive un hôpital de lumière, ce ne sont pas seulement des attaques contre l’Ukraine. C’est un défi pour l’ensemble de la communauté internationale, qui repose sur des principes d’humanité et de droit.

Si la communauté internationale ne répond pas avec fermeté maintenant, demain cette tactique deviendra la norme. Et alors, toute nation cherchant à imposer ses conditions utilisera la terreur comme méthode de guerre.

L’Ukraine ne se bat pas seulement pour son indépendance. Elle se bat pour que, au XXIe siècle, les crimes de guerre de masse ne restent pas impunis.

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