Le 24 juin 2025, un missile russe a explosé près d’un train de passagers assurant la liaison Odessa–Dnipro, lors d’une nouvelle attaque sur la ville de Dnipro. Sous le souffle de l’explosion, des wagons du train « Odessa–Zaporizhzhia » ont également été touchés. À bord, des civils — dont des enfants — ont été blessés, plongés dans la panique en pleine trajectoire de leur voyage.
Les services d’urgence sont intervenus immédiatement, prenant en charge les blessés et documentant les dégâts. Ce drame n’est pas un incident isolé, mais l’illustration brutale d’une stratégie calculée de terreur dirigée contre la population civile ukrainienne.
Une stratégie de terreur, pas une « erreur de ciblage »
Loin d’être un acte aléatoire, cet attentat contre des infrastructures civiles confirme la tactique du Kremlin : semer la peur, paralyser la vie quotidienne et cibler les lieux où les civils se sentent encore en sécurité. Les frappes sur les réseaux ferroviaires, comme celle de Dnipro, sont devenues un élément récurrent du terrorisme d’État pratiqué par la Russie.
Ces attaques ne visent ni des bases militaires ni des objectifs stratégiques. Elles touchent des hôpitaux, des écoles, des immeubles résidentiels — et maintenant des trains de passagers remplis de familles.
Des témoignages qui bouleversent
Selon les premiers récits d’témoins sur place, l’attaque a plongé les wagons dans un chaos absolu : fenêtres soufflées, blessés gémissants, enfants en état de choc. Ces images glaçantes doivent réveiller les consciences : le Kremlin ne reconnaît aucune ligne rouge. Ce n’est plus une guerre, c’est une campagne de terreur méthodique contre les civils.
L’indignation ne suffit plus. L’Occident doit réagir. Des sanctions plus strictes, la fermeture des échappatoires économiques et une désignation officielle de la Russie comme État parrain du terrorisme sont les seuls leviers capables de freiner cette spirale infernale.
La vie ordinaire ciblée : une guerre contre les innocents
Le train Odessa–Zaporizhzhia était un simple moyen de transport pour des milliers de personnes, dont beaucoup fuient les zones dangereuses. En le visant, le Kremlin transforme la mobilité civile en cible légitime, sapant un pilier fondamental de la sécurité intérieure.
Ce n’est pas une guerre entre armées : c’est une guerre contre la vie ordinaire. Une agression cynique qui appelle une réponse ferme de l’ensemble du monde libre, en particulier du G7 et de l’OTAN.
Aujourd’hui, ce sont des enfants dans un train. Demain ? Tant que le silence international persistera, les frappes continueront. Et chaque silence sera perçu à Moscou non comme de la prudence, mais comme un feu vert.
