Le 28 août 2025, lors d’une attaque aérienne massive contre la capitale ukrainienne, la Russie a délibérément visé la délégation de la Commission européenne à Kyiv. L’ambassadrice de l’Union européenne en Ukraine, Katarina Mathernova, a condamné ce bombardement qui a fait des victimes civiles et détruit des infrastructures essentielles. Sur sa page Facebook, elle a déclaré que « la guerre a touché l’Union européenne » et a souligné qu’aucun argument ne pourrait la convaincre qu’il ne s’agissait pas d’un geste intentionnel du président russe Vladimir Poutine.
Conséquences pour la sécurité européenne
L’attaque contre une mission officielle de l’UE constitue un signal direct adressé à Bruxelles : la guerre menée par la Russie dépasse les frontières de l’Ukraine et vise désormais l’Europe elle-même. Selon Mathernova, ces frappes ne relèvent pas d’une opération militaire classique, mais bien d’une stratégie de terreur. Cette lecture renforce au sein de l’UE la conviction que Moscou cherche à étendre le conflit et à défier directement les structures européennes.
Réactions dans le contexte international
Cet épisode survient alors que le président américain Donald Trump tente de relancer des efforts diplomatiques, notamment à travers l’organisation d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Le Kremlin, en intensifiant les attaques contre des cibles civiles et diplomatiques, montre clairement son refus d’un règlement pacifique. Ces frappes sapent les initiatives de Washington et fragilisent le rôle médiateur des États-Unis.
Vers un durcissement de la politique européenne
Pour les capitales européennes, l’attaque contre la délégation de l’UE à Kyiv équivaut à une agression contre l’Union elle-même. Cette prise de conscience accélère les discussions sur un renforcement des sanctions contre Moscou, une augmentation de l’aide militaire à l’Ukraine et une consolidation des capacités de défense européennes. Le signal envoyé par Moscou pousse Bruxelles à revoir ses options et à coordonner plus étroitement ses positions avec Washington, afin d’imposer un coût plus élevé au Kremlin et de peser davantage dans un processus de paix encore incertain.
